Passée la fierté d'avoir mis fin à la cavale de l'auteur présumé de l'attentat de Berlin, l'Italie se demandait samedi ce qu'était venu faire l'homme le plus recherché d'Europe dans la banlieue nord de Milan.
De toute évidence, on n'arrive pas par hasard à Sesto San Giovanni, cette ancienne commune ouvrière perdue et sans âme de 80.000 habitants où Anis Amri a été tué après avoir ouvert le feu sur deux policiers lors d'un banal contrôle d'identité.
Reste que l'endroit, un noeud de transport, s'avère particulièrement contrôlé par la police.
La gare devant laquelle les policiers l'ont remarqué vendredi à 03h00 (02h00 GMT) est également le terminus d'une ligne de métro et une grosse plate-forme de bus, qui voient transiter chaque jour de nombreux étrangers.
Des autocars en partent à destination de l'Espagne, du Maroc, de l'Albanie ou du sud de l'Italie. Aux agents qui lui ont demandé ses papiers, Anis Amri a déclaré qu'il n'en avait pas mais qu'il était "Calabrais".
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