La France veut franchir un nouveau palier dans sa lutte contre les discours haineux sur les réseaux sociaux. Emmanuel Macron a annoncé, lundi 12 novembre, dans un discours au Forum sur la gouvernance de l’Internet, la mise en place d’un groupe de travail commun avec Facebook.
Le groupe de Mark Zuckerberg a donné son accord à une expérience de six mois, début 2019, dans laquelle des représentants des autorités françaises devraient pouvoir accéder aux outils, aux méthodes et au personnel de Facebook chargés de faire la chasse aux contenus racistes, antisémites, homophobes ou sexistes. Jamais le réseau social n’avait ouvert si grand ses portes à un Etat, a fortiori étranger.
Ce groupe, d’une petite dizaine de personnes, sera composé à parité de salariés de Facebook et de membres - ingénieurs, juristes… – issus d’autorités françaises : l’Arcep, chargé des télécoms et de la régulation technique de l’Internet ; le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), responsable notamment des contenus des télévisions et des radios ; la Dinsic, direction interministérielle des systèmes d’informations et de communication…
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article