C’est ce mercredi 8 mai que démarre à Vancouver les audiences d’extradition de la numéro 2 de Huawei. Arrêtée le 1er décembre à l’aéroport de la métropole canadienne alors qu’elle y faisait escale, Meng Wanzhou, 47 ans, est depuis en liberté surveillée. Les États-Unis réclament son extradition car ils l’accusent d’avoir violé l’embargo avec l’Iran.
Avec notre correspondante à Montréal, Pascale Guéricolas
Toute cette affaire repose sur un accord d’extradition existant entre les États-Unis et le Canada. Une personne aux prises avec la justice de l’un des deux pays risque l’arrestation quand elle passe sur un des deux territoires.
C’est ce qu’a vécu Meng Wanzou de passage à Vancouver avant de rallier Hong-Kong. Après plusieurs mois d’échanges entre les avocats, la numéro 2 de Huawei fait face à un juge de la Colombie-Britannique où se trouve Vancouver.
Il devra examiner notamment si le fait d’avoir contourné les règles de commerce avec l’Iran, l’accusation que lui fait les États-Unis, constitue un crime aux yeux du droit canadien. Cette procédure risque de prendre du temps, au mieux quelques semaines, au pire quelques mois.
À l’issue de ce processus, le magistrat recommandera une position au ministre de l’Immigration, qui décidera si la directrice financière du géant chinois des télécommunications sera ou non extradée aux États-Unis.
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