Le président philippin débarque aujourd’hui à Pékin pour une visite de quatre jours qui a tout d’une mini-révolution diplomatique et commerciale. Rodrigo Roa Duterte atterrit avec environ 250 chefs d’entreprise dans sa valise et la volonté maintes fois affichée ces dernières semaines de tendre la main à la première économie de la planète qui pourrait investir des «milliards de dollars» dans les infrastructures selon les déclarations du ministre philippin des Finances, Carlos Dominguez, et les souhaits des milieux économiques.
En quête de respect à l’étranger, Duterte n’a pas ménagé ses efforts pour dire tout le bien qu’il pense de son nouvel ami chinois qui soutient sans limite sa sanglante campagne antidrogue quand les Occidentaux la fustigent. Dans une interview, lundi, à l’agence Chine nouvelle, il a salué les dirigeants chinois et la Chine qui peuvent se vanter, selon lui, d’avoir des «gens qui travaillent dur, de bonnes et saines politiques tant sur le plan intérieur qu’extérieur. […] Je dirais que la Chine mérite le type de respect dont elle jouit maintenant».
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