Début ce mercredi 3 avril du procès de Najib Razak : l’ancien Premier ministre malaisien est accusé d’avoir trempé dans le scandale 1MDB, un fond de modernisation mis en place lors de son arrivée au pouvoir en 2009, mais dont son entourage et lui auraient détourné des milliards dollars. À l'ouverture de son procès, l'ancien chef du gouvernement a plaidé non coupable de toutes les accusations contre lui.
Le fond 1MDB devait à l’origine permettre de moderniser la Malaisie. Mais il aurait été pillé, avec des milliards de dollars détournés, dont une bonne partie - entre 750 millions et un milliard – aurait atterri sur le compte en banque de Najib Razak, le Premier ministre de l'époque.
Ces sommes colossales auraient servi entre autres à acheter des œuvres d’art, des yachts, des appartements de luxe dans le monde entier. Au moins six pays enquêtent également sur les éventuelles malversations liées à ce fond.
Depuis l’an dernier et sa défaite surprise aux élections, Najib Razak a été arrêté à plusieurs reprises et pas moins de 47 chefs d’accusation pèsent sur lui : blanchiment d’argent, abus de pouvoir et abus de confiance, entre autres.
Le procès qui débute ce mercredi 3 avril n’est que le premier d’une longue série : il concerne sept chefs d’accusation et 10 millions de dollars. Mais il est important pour le gouvernement de Mahatir Mohamad, au pouvoir depuis un an, qui est critiqué pour sa lenteur à mettre en place les réformes promises et à faire juger son prédécesseur.
Najib Razak a toujours affirmé n’avoir connaissance d’aucun détournement concernant le fond 1MDB, et a même sorti en janvier dernier une chanson, accompagnée d’un clip vidéo, dans lesquels il clame son innocence.
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