Vendredi 22 Novembre, 2024 - 6:37 PM / Abidjan +33
Vendredi 22 Novembre, 2024 - 6:37 PM / Abidjan +33
International

Pékin s’oppose aux appels à libérer les deux ressortissants canadiens

Partages sur Facebook Partages sur Twitter + Partages sur WhatsApp
Single Post
image d-illustration

Des interpellations qui font suite à l’arrestation à Vancouver de l’héritière du géant des télécoms chinois Huawei, Meng Wanzhou, soupçonnée d’avoir contourné l’embargo américain sur l’Iran. Elle a depuis été libérée sous caution.

Avec notre correspondant à Pékin,  Stéphane Lagarde

Est-ce que l’ordinaire de Michaël Kovrig et de Michaël Spavor va s’améliorer ces prochaines heures ? Ceux qui les surveillent feront-ils un geste à l’occasion du réveillon ? Rien n’est moins sûr selon le porte-parole de la diplomatie chinoise ce lundi 24 décembre. Il a une nouvelle fois fait part de son « vif mécontentement » et de son « opposition catégorique » aux demandes de libération formulées par Ottawa, Washington, Berlin et l’Union européenne.

Des conditions de détention sévères

L’ex-diplomateet l’homme d’affaire canadiens font l’objet d’une enquête pour « menace à la sécurité de l’Etat ». Une accusation extrêmement grave en Chine visant le plus souvent les opposants. Détenus au secret depuis maintenant près de deux semaines, les deux Michaël ont pu s’entretenir brièvement avec la représentation canadienne. Mais leurs conditions de détention restent pour le moins sévère.

Michael Kovrig est ainsi interrogé trois fois par jours et la lumière de sa cellule reste allumée en permanence raconte une source de l’agence Bloomberg. Des arrestations qui ne sont jamais officiellement reliées à l’affaire Huawei, mais qui ressemblent fort à un moyen de pression sur le Canada selon de nombreux observateurs.

La presse joue des amalgames

Le bras de fer est notamment suivi en Chine. Des appels ont été lancés sur internet pour soutenir Huawei. Une entreprise de la province du Zhejiang (côte-est) promet ainsi ce lundi 24 décembre une prime à ses employés qui achètent un smartphone de la marque chinoise.

La presse d’État relaient les messages du pouvoir et jouent des amalgames. Après avoir fait mention de l’arrestation pour « travail en situation illégale » d’une enseignante canadienne, les médias officiels relatent l’interpellation d’un autre « Canadien » : Bu Jianjie. Il dirigeait l’institut de recherches 718 de la compagnie d’Etat CSIC (China Shipbuilding Industry Corporation). D’origine chinoise, Bu Jianjie a obtenu récemment la nationalité canadienne et fait l’objet d’une enquête du comité de discipline de la province du Hebei pour corruption.

 

 
Partages sur Facebook Partages sur Twitter + Partages sur WhatsApp

0 Commentaires

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés.
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.

Commentez cet article

Auteur Commentaire : Poster votre commentaire
Banner 01

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email

Identifiez-vous

Don't have an account? Registration
OR