Avec 4 000 militaires et personnels civils américains, dont les unités des forces spéciales, la base militaire de Djibouti est vitale pour Washington. Elle sert de rampes de lancement de drones pour des opérations antiterroristes en Somalie et au Yémen. Et de base pour les opérations antipirates dans la mer Rouge.
Il y a 4 ans, les Etats-Unis ont renouvelé le bail pour l’utilisation du port, mais un développement récent inquiète Washington. Le mois dernier, Djibouti a mis fin au contrat d’exploitation du port avec une société de Dubaï. Et la crainte est que les autorités ne transfèrent l’exploitation du site portuaire à la Chine.
Pour les Etats-Unis, cela aurait des conséquences significatives s’est inquiété cette semaine le général Thomas Waldhauser, commandant des forces américaines pour l’Afrique.
L’inquiétude est que Pékin puisse alors restreindre l’utilisation des installations et affecter les opérations de ravitaillement de la base américaine. L’année dernière la Chine a d’ailleurs ouvert sa première base militaire à l’étranger, à Djibouti devenu théâtre de la lutte d’influence que se livrent la Chine et les Etats-Unis sur le continent africain.
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