Le gouvernement britannique a annoncé dimanche 29 octobre une enquête sur les agissements du ministre du Commerce international, qui a reconnu avoir demandé à sa secrétaire d'acheter des sex toys, au moment où plusieurs hommes politiques sont accusés d'avoir eu des attitudes inappropriées envers leurs collaboratrices.
C'est le journal dominical The Mail on Sunday qui rapporte les faits. Mark Garnier, le secrétaire d’État au Commerce international, aurait demandé à sa secrétaire Caroline Edmondson de lui acheter des accessoires érotiques et lui aurait donné un surnom à caractère sexuel, complimentant sa poitrine.
Mark Garnier s’est défendu, affirmant qu’il s’agissait d’un jeu bon enfant et que « cela ne constituait absolument pas du harcèlement sexuel ». Mais le gouvernement de Theresa May a annoncé l’ouverture d’une enquête pour déterminer si le ministre avait violé le code de conduite ministériel.
La presse britannique a récemment révélé l’existence d’une culture du harcèlement sexuel parmi les députés britanniques et le personnel travaillant au Parlement. La porte-parole de Theresa May a déclaré vendredi 27 octobre que tout comportement de harcèlement à caractère sexuel était « totalement inacceptable » et que tout ministre se livrant à de tels actes devra en subir « les graves conséquences ».
Pour Jeremy Corbyn, le chef de l’opposition, cette « culture dégradante existe réellement et prospère dans les coulisses du pouvoir ». Il dénonce « cette culture qui a toléré les violences faites aux femmes depuis bien trop longtemps. »
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