Sur « Le Divan » de Marc-Olivier Fogiel, Stéphane Bern est revenu sur les relations complexes qu'il a entretenues avec sa mère autoritaire.
Il refuse d'évoquer une enfance malheureuse, mais reconnaît qu'il a reçu son lot de claques et d'humiliations… Invité la semaine passée du Divan, sur France 3, Stéphane Bern est longuement revenu sur ses jeunes années, passées au côté d'une mère « castratrice » qui a profondément modelé son caractère et sa psychologie. « J'ai été battu, mais je méritais mes gifles, a-t-il reconnu devant Marc-Olivier Fogiel. J'étais rebelle à tout… »
Constamment comparé à son frère aîné, sage et brillant, le jeune Stéphane est soumis à une éducation prussienne, où le martinet n'est jamais bien loin et où l'argent de poche des enfants dépend d'une note donnée chaque semaine en fonction de leur conduite. « Et moi, je devais toujours de l'argent, se souvient l'animateur. J'étais privé de dessert. Je n'ai pas souvenir d'un dîner où je n'étais pas privé de dessert… » À l'en croire, ses parents éprouvaient de l'affection, mais ne le montraient pas.
« La tendresse, quand vous ne savez pas ce que c'est, cela ne peut pas vous manquer, explique l'animateur. Je me souviens, j'allais me jeter dans les bras de ma mère, elle me disait : Oh, écoute, Stéphane, pas d'épanchement ! Et vous faites tout pour mériter l'amour de votre mère. Elle vous dit : Tu auras un câlin si tu fais tes devoirs, ceci, cela. Vous essayez de faire bien, sauf que vous, ça réussit moins que votre frère, donc, forcément, vous n'avez pas de câlins… »
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