
L’armée syrienne a repris, lundi 21 mai, le dernier bastion du groupe jihadiste Etat islamique à Damas. Pour la première fois depuis le début de la guerre, en 2011, il n’y a plus aucune présence rebelle ou jihadiste dans la capitale et la province éponyme. Ultime assaut ou évacuation de combattants et de civils ? Que s’est-il réellement passé ?
Il y a effectivement eu un dernier assaut, lundi 21 mai au matin, contre un groupe de jihadistes retranchés dans une petite poche du quartier de Hajar al-Aswad, situé à neuf kilomètres au sud du Vieux Damas. L’aviation et l’artillerie ont violemment pilonné les positions des combattants du groupe Etat islamique puis l’infanterie a avancé. Les affrontements ont été courts mais très violents.
Quelques heures plus tôt, une opération d’évacuation a été organisée, à la faveur d’une trêve provisoire décrétée par l’armée loyaliste. L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) parle de 1 600 combattants et membres de leurs familles, évacués vers le désert de la Badia, à l’est de Damas. Le gouvernement syrien affirme que seuls des femmes, des enfants et des personnes âgées ont été autorisés à partir, pour des raisons humanitaires.
Il n'y a plus de présence islamiste à Damas
La dernière bataille de Damas, qui a commencé il y a près d’un mois, aura fait près de 600 morts, dont une soixantaine de civils. Pour la première fois depuis le début de la guerre, en 2011, il n’y a plus aucune présence jihadiste ou rebelle dans la capitale et sa grande banlieue. Le régime a aussi repris, la semaine dernière, le contrôle total de la province centrale de Homs, après l’évacuation de milliers de combattants et de leurs familles de leurs bastions de Rastan et de Talbissé.
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