LIGUE DES CHAMPIONS - Grâce à un chef d'oeuvre de Saul (11e), l'Atlético a pris le meilleur sur le Bayern en demi-finale aller de la Ligue des champions (1-0). L'affaire se corse sérieusement pour les hommes de Pep Guardiola.
Cette équipe de l'Atlético Madrid résiste à tout. Même quand elle est acculée, dépassée et à la limite de la rupture, elle tient le coup comme aucune autre formation en Europe. Contre le Bayern en demi-finale aller de la Ligue des champions, les Madrilènes ont terriblement souffert, notamment en seconde période, mais ils ont fini par l'emporter sur la plus petite des marges en affichant une solidité à toute épreuve (1-0).
Le talent de Saul Niguez est passé par là. L'Espagnol a inscrit un but fabuleux qui met l'Atlético sur les bons rails avant le retour dans une semaine à Munich (11e).
Les Colchoneros font déjouer tout le monde. Même le grand Bayern Munich de Guardiola (surtout en première période). En lançant Xabi Alonso et Kingsley Coman d'entrée, mais en laissant Franck Ribéry et Thomas Müller sur le banc, l'entraineur espagnol a perdu son pari. Il souhaitait utiliser la vista de Xabi Alonso pour éclairer le jeu des Bavarois mais rien n'a fonctionné comme il le souhaitait. Pendant que l'Espagnol se noyait dans la salle des machines, les Rojiblanco ont resserré leur emprise avant de poignarder leurs adversaires dans un moment fort.
Et Saul déclencha le génie
Dominants dans les duels et tactiquement irréprochables, les hommes deDiego Simeone ont suivi leur schéma habituel. Et ils n'ont pas mis longtemps avant de récolter les fruits de leur travail. Au terme d'un numéro de soliste extraordinaire, Saul Niguez a éliminé successivement Thiago Alcantara, Bernat, Xabi Alonso et Alaba avant de tromper Manuel Neuer d'un subtil plat du pied gauche croisé. Une merveille (1-0, 11e).
Mais la maitrise tactique des Colchoneros a aussi des limites. Moins tranchants dans leur pressing et avec un bloc placé beaucoup trop bas, les joueurs de Diego Simeone ont joué avec le feu. Sans se brûler. David Alaba a touché la barre (54e), Javi Martinez (56e), Robert Lewandowski (64e) et Arturo Vidal(73e, 90e + 3) ont, eux, mis à contribution Jan Oblak sans jamais réussir à le prendre à défaut.
Les Allemands n'ont pas été les seuls à toucher du bois puisque Fernando Torres a envoyé son extérieur du pied sur le poteau après un contre magistral (75e). Les Bavarois ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes, ils n'ont joué qu'une période. Mais ils ont limité la casse. S'ils veulent disputer la prochaine finale de la Ligue des champions, ils devront trouver autre chose pour déstabiliser un adversaire qui ne courbe jamais l'échine.
1 Commentaires
Anonyme
En Mai, 2016 (21:54 PM) git- rdh$giyytdgtbohithugkgugolg
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