C’était chaud ce dimanche 6 juin 2021 sur le plateau de
l’émission NCI 360° de la Nouvelle chaîne ivoirienne. Guillaume Gbato, le
Secrétaire général du Syndicat national des professionnels de la presse de Côte
d’Ivoire (Synappci) et l’éditorialiste Elisée Bolougbeu se sont empoignés au
sujet de l’attitude de la députée Mariam Traoré au parlement africain en
Afrique du Sud.
En ce qui concerne Guillaume Gbato, il est hors de question
d’accorder une situation atténuante au comportement de la sulfureuse cadre du
Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).
« L’attitude de Mariam
Traoré doit être condamnée. On doit faire la promotion des valeurs. Je pense
qu’après ce qui s’est passé, elle n’a pas été suffisamment condamnée»,
a-t-il déploré.
Pour le Secrétaire général du Synappci, au regard de ses
antécédents, la députée de Tengrela ne devrait pas représenter la Côte d’Ivoire
au parlement africain.
« Je ne sais pas pourquoi c’est Mariam Traoré qu’on choisit pour
représenter la Côte d’Ivoire au parlement africain. Une députée de la nation
qui a proféré ici des injures publiques à l’endroit de Sita Coulibaly (Union
des femmes du PDCI-RDA, ndlr), son parti ne devrait même pas la reconduire en
tant que députée. Celui qui a choisi Mariam Traoré pour l’envoyer au Parlement
africain doit s’attendre à ça. On connaît ses antécédents. Elle est habituée au
comportement belliqueux », a-t-il laissé entendre.
En réaction, l’éditorialiste Elisée Bolougbeu s’est élevé
contre le jugement de Guillaume Gbato qu’il trouve assez sévère.
« D’abord en disant
que Mariam Traoré ne mérite pas de représenter la Côte d’Ivoire au parlement
africain, c’est une insulte qu’on fait aux population de Tengrela. On ne peut
pas s’arrêter aux vidéos qu’on nous a présentées pour condamner Mariam Traoré.
Qui d’entre nous a cherché à rencontrer la députée pour avoir sa version des
faits. Je pense que c’est cela aussi le travail journalistique. Moi j’ai essayé
de la rencontrer pour chercher à comprendre…On peut condamner son attitude,
mais on doit la comprendre au regard du contexte », a-t-il défendu.
Cette intervention n’a pas eu pour effet de ramollir la
position de Guillaume Gbato qui a parlé «
d’explication à deux balles ».
Lors de l’élection des instances dirigeantes du parlement
africain à Midrand, en Afrique du Sud en début de ce mois de juin, Mariam
Traoré est allé très fort en s’en prenant physiquement au Sud-africain Julius
Malema le leader des Economic Freedom Fighters (EFF).
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