
Pendant trois jours, les services supports de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire vont décrire leurs activités en relation avec le Centre de ressources biologiques (CeReB) pour qu’ensemble les documents d’interfaces soient rédigés et validés afin d’aboutir à une démarche qualité du CeReB en vue de la certification ISO 9001-2015 de la Biobanque.
A l’ouverture de cet atelier, la directrice de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire, le professeur Mireille DOSSO a salué le partenaire JHPIEGO (Johns Hopkins Program for International Education in Gynecology and Obstetrics) pour son appui à la mise en œuvre de cette activité de la biobanque régionale des pays de la CEDEAO. « Il est important, dira Pr Dossa, que tous les services supports prennent part à la préparation du dossier de certification de la CeReB ». Et ce, en partageant les différentes expériences à cause des sollicitations à l’international. « Pour cela nous sommes obligés à avoir un catalogue électronique pour répondre aux demandes internationales », a-t-elle souligné
Dr Kiyali Ouattara, Directeur pays JHPIEGO en Côte d’Ivoire a indiqué que dans le cadre de son portefeuille de sécurité sanitaire mondiale, sa structure apporte un appui aux différents gouvernements des pays pour les accompagner dans tous les domaines de surveillance et de sécurité sanitaire mondiale.
« JHPIEGO accompagne l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire dans la création d’un catalogue électronique de la biobanque régionale en approfondissant cette relation pour identifier et mieux comprendre les besoins réels et faire des prospections pour aider l’IPCI à dresser un certain nombre d’initiatives qu’il veut prendre », a affirmé Dr Kiyali Ouattara. A sa suite, Dr Cissé Souleymance, Chef département CeReB / Biobanque à l’IPCI a soutenu : « La biobanque est inscrite dans la démarche qualité et elle entrevoit sa certification en fin décembre 2023 ou au premier trimestre 2024. Il faut pour cela dégager un plan d’action pour la rédaction des documents afin que la biobanque puisse être certifiée ».
Pour lui, l’investissement de l’état à hauteur de 2, 5 milliards de FCFA a permis la mise en place des infrastructures et le minimum d’équipement nécessaire au bon fonctionnement de ce centre. Il est donc impérieux avec tout cet investissement étatique et celui des partenaires à hauteur de 5 à 10 % d’appui, de rentabiliser les activités de la biobanque en ayant la certification.
Notons que le CeReB est une structure permettant le recueil et la conservation d’échantillons biologiques, ayant pour but le développement de projets de recherche en santé, de qualité et compétitifs à l’échelon international, la formation en biobanking et la réalisation de prestations de services.
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