Le projet ‘Finances publiques, notre affaire à Tous’ (FIPNAT), venu renforcer les capacités des acteurs et partenaires de l’Etat pour un meilleur suivi citoyen de la gestion des finances publiques, a dit regretter, mardi 13 juillet 2021 à Gagnoa, l’affiliation des ONG de la commune aux partis et mouvements politiques.
Au deuxième jour de l’atelier ouvert lundi 12 juillet, le formateur Signo Kouassi Simon, venu partager avec une vingtaine d’ONG de Gagnoa, le minimum pour mener à bien le contrôle citoyen, a déploré que les ONG soient généralement affiliés à des partis politiques. Ce qui n’est pas conseillé, puisque par définition, une organisation de la société civile est apolitique, a-t-il dit.
« Nous leur avons conseillé de revenir aux valeurs de base d’une société civile », a fait savoir le formateur. Il a exhorté les participants à intégrer toutes ses données, afin d’avoir une société civile « solidaire, formée et douée » aux contrôles de l’action publique à Gagnoa.
Certes plusieurs organisations peuvent exister, mais la bonne voie, c’est d’être structuré en fédération et/ou confédération, pour avoir un même porte-parole, une représentation, a conseillé M. Signo.
Pour l’assistant du projet, Annick Tanoh, le constat est que la majorité des acteurs de la société civile, en ce qui concerne la gestion des finances publiques ou la gouvernance financière, n’est pas véritablement outillée ni impliquée dans cette thématique.
« Certes il y a de la volonté, mais l’expertise n’y est pas », a-t-elle relevé, assurant que ce projet vient aider ces acteurs, qui généralement n’interviennent que dans les domaines de la cohésion sociale et de l’humanitaire notamment.
Au total, 14 localités à travers la Côte d’Ivoire, dont Gagnoa, sont concernées par le projet à l’initiative de FIPNAT, avec l’appui de l’Union Européenne, à travers l’Action Pour la Protection des Droits de l’Homme (APDH).
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