Côte d’Ivoire / Le secteur privé invité à s’approprier les procédures de gestion de la dépense publique

Les autorités gouvernementales en charge du budget, de l’économie et des finances, ont invité jeudi 17 novembre le secteur privé à s’approprier les procédures de gestion de la dépense publique pour un meilleur traitement des problématiques y afférant.

Des acteurs du secteur privé ont bénéficié d’un atelier de renforcement de capacités sur les procédures, les délais, le circuit et du rôle des acteurs de la dépense publique, initié par le comité de concertation Etat /secteur privé (SE-CCESP).

Pour le représentant du ministre de l’Economie et des Finances, Vassogbo Bamba, il convient de mettre tous les outils utiles pouvant permettre une meilleure compréhension à la disposition de ce secteur pour  celui-ci assimile  toutes les procédures de paiement de la dette publique.

De plus, dans l’optique de faciliter les relations entre le gouvernement et le secteur privé, des plateformes pour aider le secteur privé à mieux comprendre les questions sur la dépense publique ont été créées.  

Il s’agit notamment de la plateforme « E. Fournisseur » mise en place, afin d’aider les fournisseurs à suivre leurs mandats, de l’engagement jusqu’au paiement sans avoir à se déplacer physiquement, de la plateforme « e-enquête », a souligné le représentant du ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Paul Assémien Koua.

Selon le secrétaire exécutif du SE-CCESP, Mariam Fadiga Fofana, cet atelier s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route du groupe de travail chargé de mener des réflexions sur les délais de paiement des créances de l’Etat. 

 Il est le premier d’une série d’atelier de ce programme de renforcement de capacité qui va se déployer pleinement au cours des prochains mois avec des sessions sectorielles . Il y aura également des ateliers en régions dans les pôles économiques de Bouaké et de San Pedro.

Le secteur privé ivoirien représente 2/3 des investissements et plus de 80% des emplois formels. Le gouvernement ambitionne d’amener les investissements privés à 75% du volume global d’investissements et à 30% du Produit intérieur brut (PIB) en 2030.