Sur un montant de 455.927.818 de FCFA prévu, pour l’ensemble des dépenses engagées et prises en charge pour la gestion 2022, le Trésorier général a fait savoir que «depuis, le 08 février 2023, le reste à payer qui tournait autour de 173.344.000 de FCFA, au 31 décembre 2022, a été apuré en totalité.»
Une performance à saluer pour l’État de Côte d’Ivoire qui n’enregistre plus aujourd’hui un volume important de restes à payer mais qui arrive à les résorber dans des délais assez brefs, a assuré M. Kouassi, affirmant que ce rythme allait être maintenu. «Puisqu’entre, le 1er janvier et avant le 31 mars, le Trésor a essayé de satisfaire tous les services publics. Mieux, tous les engagements de dépenses ont été satisfaits à 100%», a-t-il ajouté.
Toujours sur les engagements de dépenses, le Trésorier général a exhorté les gestionnaires de crédits à faire des efforts pour respecter la régulation budgétaire. D’autant qu’il n’y a pas de raison, argumente-t-il, de garder les crédits par devers eux, qui pourraient démontrer que les crédits qui leur sont alloués ne sont pas utiles pour le fonctionnement de leur service.
Aux ordonnateurs secondaires, Noël Kouassi Kouassi a demandé qu’ils ne retiennent pas les crédits et les services qui sont sous leur responsabilité, les appelant à traiter les dossiers avec célérité pour un fonctionnement optimal des services.
La rentrée budgétaire est une réunion d’information initiée par la direction régionale du budget et de finances (DRBF), présidé par le préfet de région, préfet du département de Duékoué. Elle marque le début de l’exécution et les perspectives budgétaires au niveau local, pour la nouvelle année et fait le bilan de la gestion de l’année précédente. Aucune ligne budgétaire n’a été annoncée pour l’année 2023, vu que la DRBF n’est pas encore totalement installée dans le Guémon. A la mi-avril, ce sera chose faite, indique-t-on.
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