Le Gouvernement ivoirien consolide sa politique de lutte contre la corruption en vue de booster le développement économique du pays.
A cet effet, un atelier de validation du rapport diagnostic du phénomène de la corruption et des infractions assimilées en Côte d’Ivoire, a lieu du jeudi 9 au vendredi 10 septembre 2021 à Abidjan, sur l’initiative de la Haute autorité pour la bonne gouvernance (HABG).
Cet atelier vise à présenter les résultats clés d’une analyse diagnostic du phénomène de la corruption et des infractions assimilées effectuée, afin d’avoir le consensus de tous les acteurs du système pour davantage d’efficacité dans la lutte contre ce phénomène.
Ce rapport proposé aux différents acteurs du système, a été fait sous la base d’une revue documentaire des études réalisées en matière de corruption dans le pays et la collecte des informations à travers des rencontres avec les parties prenantes issues des secteurs public et privé, des organisations de la société civile, des médias et des partis politiques. Cette collecte de données s’est déroulée du 05 au 26 févier 2021 à Abidjan, à Abengourou, à Bouaké, à Korhogo et à Man.
L’atelier de validation du rapport est essentiel dans l’élaboration d’un cadre stratégique de coordination des différentes interventions de lutte contre le phénomène, qui bénéficie de l’appui financier de la Banque africaine de développement (BAD) à travers le Projet d’appui à la gestion économique et financière (PAGEF) du ministère d’Economie et des Finances.
La corruption ne se limite pas au détournement de fonds. Elle est également la cause d’une insuffisance de contrôle qui peut, à son tour, encourager les réseaux criminels, organisés et favoriser des infractions telles que la traite d’êtres humains, le trafic d’armes et de migrants, la contrefaçon et le commerce d’espèces menacées d’extinction. L’éradication de la corruption est donc essentielle pour atteindre le développement économique, a expliqué le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly.
C’est pourquoi, le Gouvernement s’est engagé à lutter prioritairement contre ce fléau, par entre autres, « l’adoption des deux Lois Organiques du 5 juin 2014, portant respectivement sur le Code de Transparence et la Loi de Finances, qui fait de la redevabilité et de l’obligation de rendre compte, des principes sacro-saints de la gestion de la chose publique ».
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