En marge de la 77e Assemblée générale des Nations-Unies, à New York, la Première Dame de Côte d'Ivoire, Mme Dominique Ouattara a pris part, le mardi 20 septembre 2022, au Centre de la Fondation Ford pour la justice sociale, à un déjeuner de travail, dans le cadre des activités de l'Organisation des Premières Dames d’Afrique pour le Développement (OPDAD).
À cette occasion, Dominique Ouattara a réaffirmé son engagement pour améliorer les conditions des femmes et des enfants sur le continent africain.
" Ce déjeuner de travail, qui nous permet de passer en revue le plan de travail stratégique de notre organisation, est une belle initiative qui pose les jalons d’une OPDAD forte et solidaire, résolument engagée pour le développement de l’Afrique à travers des actions concrètes et concertées" a indiqué d'entrée de jeu, la Première Dame de Côte d'Ivoire.
"Jusque-là dévolues à la santé, l’OPDAD a décidé d’élargir son champ d’action à d’autres problématiques et j’en suis très heureuse. Je salue la pertinence des différents domaines d’intérêt proposés et qui prennent véritablement en compte les problématiques auxquelles nous sommes toutes confrontées dans nos pays".
Santé et leadership féminin
Poursuivant, elle s'est prononcée sur les différents problèmes soulevés au cours du déjeuner. " Le premier domaine à savoir celui de la santé publique rencontre mon assentiment total. Car la santé est un préalable à tout développement, il nous revient de contribuer à l’amélioration de l’accès à la santé de nos populations. C’est, à mon avis, le point le plus important. Toujours dans le domaine de la santé en tant qu’Ambassadeur spécial de l’ONUSIDA, j’accorde une attention particulière à la lutte contre le VIH Sida et je soutiens donc toutes les actions que nous pourrions prendre dans ce sens", a-t-elle mentionné. Puis d'ajouter : " Concernant le domaine de la promotion du leadership féminin, j’y adhère totalement et j’encourage toutes les initiatives tendant à permettre à nos sœurs de jouer des rôles clés, quel que soit leur domaine d’attention. En plus de mes plaidoyers pour une meilleure représentativité des femmes leaders aux postes de décisions".
Sur ce chapitre, Mme Ouattara a indiqué qu'à titre personnel, elle a entrepris d’aider des femmes des secteurs informels à acquérir plus d’autonomie et de pouvoir de décision au sein de leurs communautés.
Sur le sujet des changements climatiques, elle a recommandé d'"agir de concert pour (en ) réduire l’impact (...) sur les populations", car, a-t-elle souligné, "les inondations et autres catastrophes naturelles sont nombreuses sur notre continent et font beaucoup de dégâts".
La Première Dame de Côte d'Ivoire, qui dirige déjà avec maestria le Comité de lutte contre le travail des enfants, s'est, par ailleurs, insurgée contre le mariage précoce. Pour elle, il s'agit de pratiques d’un autre âge qui entravent gravement l’avenir des jeunes filles et porte parfois atteinte à la santé. Elle a donc appelé à une action concertée afin de lutter contre ce fléau pour permettre aux jeunes filles de poursuivre leurs études et apporter ainsi leur pierre au développement de l’Afrique.
Selon Dominique Ouattara, les violences à l’encontre des femmes, qui ont pris de l'ampleur avec le confinement dû au Covid-19, méritent également d'être traitées avec beaucoup d'attention. Quant à la lutte contre le travail des enfants, dans laquelle elle s'est personnellement investie à fond, Dominique Ouattara a salué le fait qu'elle soit inscrite au nombre des priorités de l'organisation. "Je suis heureuse que ce fléau puisse figurer parmi les domaines d’intérêt à considérer. Depuis 2012, je mène des actions concrètes pour lutter contre l’exploitation, la traite et le travail des enfants".
La Présidente de la Fondation Children Of Africa a donc marqué son adhésion à la tenue d'un dîner de gala en vue de la mobilisation de fonds pour aider à endiguer tous ces fléaux à travers le continent africain.
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