revue de presse de ce mardi 30 mai 2017.

Bonjour chers amis lecteurs. Soyez les bienvenus à notre revue de presse de ce mardi 30 mai 2017. L’actualité dans la presse du jour reste dominée par les tenants et aboutissants de la récente mutinerie, le procès Gbagbo et Blé Goudé à la CPI ainsi que le débat sur la nouvelle loi sur la presse.

Concernant la mutinerie, Soul To Soul a été auditionné pour la seconde fois par la gendarmerie dans le cadre de l’enquête sur ‘’les armes découvertes’’ dans sa propriété, à Bouaké. « Affaire cache d’armes : Soul To Soul entendu pendant 6 heures », écrit Fraternité Matin. Comme s’ils s’étaient passé le message, Le Patriote également propose le même titre aux lecteurs. « Affaire cache d’armes à Bouaké : Soul To Soul entendu pendant 6 heures ». L’inter tape fort. Il affirme que Soul To Soul a été « cuisiné plus de 6h ». Le journal fait savoir également que dans le cadre de cette affaire « Ouattara convoque Soro », étant donné que Soul est le directeur du protocole de Guillaume Soro.  A la Une, L’inter affirme que des gradés de l’armée ont parlé de la mutinerie. « Ce qu’ils disent des mutins. De graves accusations contre les ex-com-zones et Soro ».  Toujours dans le cadre de cette affaire d’armes découvertes, Soir Info livre les dernières révélations. « Ce que Soro a confié à Ouattara. Un diplomate fait des confidences. Un coup se prépare contre les mutins », lit-on à la Une du journal.

Evoquant cette mutinerie, le ministre de l’Intérieur a invité les policiers à ne pas emprunter le chemin de la revendication par les armes. « Police nationale / Hamed Bakayoko aux agents : Ne retournez pas les armes contre la population », lit-on à la Une de Fraternité Matin. « Ne retournez jamais votre arme contre le pays », écrit pour sa part le patriote. Tandis que L’inter dit que Hamed Bakayoko a rassuré qu’ils relèveront tous les défis sécuritaires, l’Expression rapporte que le ministre a usé de menaces contre les mutineries.

A la CPI, il y a eu un « coup de tonnerre » au procès de Gbagbo, hier lundi. C’est ce que font savoir les journaux proches de l’opposition. « Coup de tonnerre hier à la CPI / ‘’affaire 7 femmes tuées à Abobo’’ : L’expert de la CPI catégorique ; la tâche sur le tee-shirt des femmes n’est pas du sang », écrit Le Temps. Il ajoute que l’expert a dit que « tous tests étaient négatifs ». De son côté, Le Quotidien d’Abidjan titre aussi. « Reprise du procès de Gbagbo hier : coup de tonnerre à la CPI ». Il fait savoir que « l’enquête n’a pas révélé de sang humain sur les 7 femmes d’Abobo ». Et « qu’il n’y a pas de lien entre les supposés victimes et les supposés parents ». Par conséquent, « le témoin expert en ADN blanchit totalement Gbagbo ». Quant à LG Info, il affirme au sujet de la tuerie des 7 femmes à Abobo que « l’expert de la CPI fait mentir Ouattara et Bensouda ». Tous les autres journaux ont abondé dans le même sens. Notre Voie se félicite d’avoir eu très tôt raison. « Prétendu massacre des femmes d’Abobo : Or donc Notre Voie avait raison », barre-t-il à la Une.

C’est demain mercredi 31 mai que l’Assemblée nationale devrait discuter en plénière sur le projet de loi relatif à la presse en Côte d’Ivoire. Avant cette heure, Le Temps fait savoir qu’un groupe parlementaire demande le retrait de l’article 90 et propose 7 amendements. Ce groupe est celui conduit par Méambly. « Nouvelle loi sur la presse, le député Méambly pour le retrait de l’article 90 », rapporte L’inter. Le mouvement politique EDS s’est aussi dressé contre cette loi, fait savoir Le Quotidien d’Abidjan en titrant : « Liberté de la presse menacée : L’EDS exige le retrait de la loi sur la presse ».