Bonjour et bienvenue à la revue de presse du jeudi 9 février 2017. Au menu, les mutineries et le procès à la CPI.
Mutineries
« Mutineries tous azimuts en Côte d’Ivoire : un cabinet fait des graves révélations », tel est le titre à la Une de Le Nouveau Courrier. Le journal livre « les raisons cachées de la mutinerie de Bouaké » et alerte sur « les dangers des ambitions présidentialistes de Soro ».
Lg Infos parle du 2e jour de la mutinerie des militaires à Adiaké. Le journal écrit que « les forces spéciales maintiennent la pression sur Ouattara » et relève que « l’ultimatum de 3 jours expire, aujourd’hui ». Pour lui, il y a un danger à craindre.
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Quant à Notre Voie, il voit en cette mutinerie la fébrilité du régime ivoirien. « Révolte des forces spéciales : Quattara lâché par son dernier rempart, barre-t-il à la Une.
Du côté de la presse proche du pouvoir, on se demande ce que veulent les militaires. « Quel geste les mutins attendent du gouvernement ? », interroge Le Nouveau Réveil. Et Koné Bruno, le porte-parole du gouvernement de déclarer que « ces revendications ternissent l’image de la Côte d’Ivoire » et que « si cela continue, les ressources de l’Etat vont s’amenuiser ». Sur le sujet, le maire de Yopougon, Gilbert Kafana Koné s’adresse aux militaires et leur dit : « laissez le président travailler », et qu’ « une balle tirée, c’est plusieurs emplois sacrifiés ».
Mais L’inter croit savoir ce que les militaires veulent réellement. « Mutinerie à Adiaké : voici la vraie revendication des forces spéciales », barre le journal à la Une. Il ajoute que les gendarmes sont cités dans cette affaire.
Procès à la CPI, hier
Le procès de Gbagbo et Blé Goudé se poursuit à la CPI où un militaire a été entendu, hier. « Procès Gbagbo et Blé Goudé : Un infiltré au service des renseignements fait de graves révélations à la CPI », écrit L’inter. Ce dernier se nomme Dosso Sinaly. Ce témoin, à en croire Le Nouveau Courrier « fait des révélations sur les écoutes du camp Ouattara ».
Et Notre Voie de dire dans ce sens que « Dosso Sinaly : l’espion du Rhdp pris au piège ».
Presque dans le même élan, Le Temps fait avoir à la Une : « CPI/ membre du Rhdp sur la RS en 2010 : Le 31 témoin de Bensouda craque et déballe tout ». Doso Sinaly aurait affirmé que « les Fds utilisaient les moyens conventionnels » et que « des manifestants étaient armés dans les marches ». Pour lui donc les lignes bougent à la Cour Pénale Internationale.
Mais à l’audience d’hier, on a assisté à « un coup de théâtre », à en croire Le Quotidien d’Abidjan. C’est que selon lui, « les enquêteurs de Bensouda sont convoqués à la barre. Mais que la gambienne demande pardon ». Mais en face, « les avocats de Gbagbo disent non au bureau du procureur », rapporte le journal.
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