Cette rencontre a pour objectifs, entre autres, de dynamiser la coordination relative à la lutte contre les Pmqif pour une meilleure performance, de présenter et partager le plan d’action de lutte sur la période allant de 2020 à 2024 et de présenter les actions de lutte par les différentes parties prenantes. Il s’agit en d’autres termes de fédérer tous les acteurs de la lutte contre les faux médicaments.
Le directeur général de l’Airp a félicité les douanes, la gendarmerie, la police, l’unité de contrôle de trafic transfrontalier des médicaments grâce à qui cette saisie a été possible. « Aujourd’hui un opérateur ivoirien ou non ivoirien qui fait rentrer des produits pharmaceutiques en Côte d’ivoire doit avoir obtenu au préalable une autorisation d’importation. Le produit doit être muni d’une autorisation de mise sur le marché », a expliqué Dr Assane Coulibaly, déplorant le fait que plusieurs opérateurs feignent d’ignorer ces règles.
Pour lui, le trafic de faux médicaments est un volet qui doit être traité en urgence. C’est pourquoi il remercie le gouvernement ivoirien qui a pris la mesure de ce fléau depuis de longues années et mis en oeuvre toutes ces structures dont l’Airp pour lutter contre ce phénomène.
Le président de l’Ordre national des pharmaciens de Côte d’Ivoire, Dr Diarra Arouna, s’est réjoui de cette rencontre. « Nous participons de façon naturelle à cette lutte contre les médicaments de qualité inférieure et falsifiés qui sont distribués à nos populations et qui ont des conséquences malheureuses sur leur vie », a-t-il déploré. Soulignant qu’un projet est mis en place pour trouver un incinérateur pour détruire les produits dès qu’ils sont saisis selon les normes écologiques en la matière.
« En 2017, nous avons démantelé trois structures de production de médicaments sur le sol ivoirien. C’était des villas d’habitation pour les unes et une autre qui disait fabriquer du cirage pour chaussures mais l’arrière-boutique, c’étaient de véritables usines qui produisaient des médicaments pour les populations ivoiriennes », a déploré Dr Diarra Arouna.
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