La Direction de la police des stupéfiants et des drogues a saisi une importante quantité de protoxyde d’azote.
« Gaz incolore, à odeur et au goût légèrement sucrés, le protoxyde d’azote est utilisé en médecine pour ses propriétés anesthésiques et antalgiques, mais détourné à des fins psychoactives pendant les soirées récréatives par certains jeunes à cause de ses effets euphorisants ». Cette précision est du Commissaire divisionnaire de police, Touré Mabonga épouse Atché, Directrice de la police des stupéfiants et des drogues (Dpsd).
C’était le 20 janvier 2022, à son cabinet, dans les locaux de la préfecture de police d’Abidjan.
Concernant la saisie des produits détournés, la Dpsd a rappelé que dans le cadre des investigations, deux présumés importateurs, interpellés le 28 décembre 2021, sont devant le parquet.
Sur la dangerosité de la consommation du produit, le commissaire divisionnaire de police a souligné, entre autres, des risques d’asphyxie, de perte de connaissance, de troubles neurologiques et cardiaques pour l’utilisateur.
Selon la directrice de la police des stupéfiants et des drogues, des cas de décès liés à l’usage dudit gaz ont été relevés en Europe, précisément en France avec le cas le plus connu, celui du décès d’un jeune de 19 ans (Yohan). Ce qui a amené ses parents à donner l’alerte sur le phénomène après sa mort en 2018.
« En France où le phénomène existe depuis des décennies, une loi (Loi numéro 2021-695 du 1er juin 2021 tendant à prévenir les usages dangereux du protoxyde d’azote) a été prise en 2021 pour interdire désormais ce phénomène », clarifie la directrice. Avant d’indiquer qu’en Côte d’Ivoire, plusieurs réglementations en la matière sont en vigueur.
« Nous poursuivons donc pour importation irrégulière de médicaments (articles 53 de la loi numéro 2017-541 du 3 août 2017 relative à la régulation du secteur pharmaceutique) et pour vente illégale de médicaments (exercice illégal de la pharmacie – articles 71, 72, et 73 de la loi numéro 2015 -553 du 20 juillet 2015 relative à l’exercice de la pharmacie). Cette lutte est une affaire de tous. C’est pourquoi nous devons sensibiliser nos compatriotes à la dangerosité du produit tout en mettant en garde ceux qui pensent trouver en Côte d’Ivoire un nouveau marché dudit gaz après la réglementation de son usage en France », a rassuré la patronne de la Dpsd.
C’était le 20 janvier 2022, à son cabinet, dans les locaux de la préfecture de police d’Abidjan.
Concernant la saisie des produits détournés, la Dpsd a rappelé que dans le cadre des investigations, deux présumés importateurs, interpellés le 28 décembre 2021, sont devant le parquet.
Sur la dangerosité de la consommation du produit, le commissaire divisionnaire de police a souligné, entre autres, des risques d’asphyxie, de perte de connaissance, de troubles neurologiques et cardiaques pour l’utilisateur.
Selon la directrice de la police des stupéfiants et des drogues, des cas de décès liés à l’usage dudit gaz ont été relevés en Europe, précisément en France avec le cas le plus connu, celui du décès d’un jeune de 19 ans (Yohan). Ce qui a amené ses parents à donner l’alerte sur le phénomène après sa mort en 2018.
« En France où le phénomène existe depuis des décennies, une loi (Loi numéro 2021-695 du 1er juin 2021 tendant à prévenir les usages dangereux du protoxyde d’azote) a été prise en 2021 pour interdire désormais ce phénomène », clarifie la directrice. Avant d’indiquer qu’en Côte d’Ivoire, plusieurs réglementations en la matière sont en vigueur.
« Nous poursuivons donc pour importation irrégulière de médicaments (articles 53 de la loi numéro 2017-541 du 3 août 2017 relative à la régulation du secteur pharmaceutique) et pour vente illégale de médicaments (exercice illégal de la pharmacie – articles 71, 72, et 73 de la loi numéro 2015 -553 du 20 juillet 2015 relative à l’exercice de la pharmacie). Cette lutte est une affaire de tous. C’est pourquoi nous devons sensibiliser nos compatriotes à la dangerosité du produit tout en mettant en garde ceux qui pensent trouver en Côte d’Ivoire un nouveau marché dudit gaz après la réglementation de son usage en France », a rassuré la patronne de la Dpsd.
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