L’Ethnomusicologue, praticien instrumental vivant en Belgique depuis 2010, a posé ses valises à Abidjan à Tsk productions et s’attèle à de nombreux projets dont la réalisation d’un album de tubes ivoiriens. Le projet musical de Tsk productions, structure pluridisciplinaire abordant le cinéma, le théâtre également est digne d’intérêt. Pour réussir ce projet musical, un homme rompu à la tâche, habitué aux rencontres.
Ethnomusicologue, Souley Ouattara joue de plusieurs instruments, enseigne la pratique instrumentale aux travers de la Kora, du balafon, de la clarinette, du saxophone qu’il maîtrise. Il a joué aux côtés d’Ali Kéita, Dobet Gnaoré, monté les groupes Yakomin, Lamogoya.
Pour le projet d’actualité, il s’agit d’offrir à la Côte d’Ivoire, à ses mélomanes, ses chroniqueurs musicaux, son patrimoine classique. Non pas classique au sens d’une musique commanditée par les autorités mais entendons par classiques ivoiriens, les titres qui en Côte d’Ivoire ont eu l’adhésion de tous, ont fait l’unanimité en rapportant un succès au mépris des âges et des milieux sociaux.
L’artiste est en studio, clarinette en bouche aux côtés d’un autre Ouattara, pianiste celui-là. Tous deux, revisitent Bailly Spinto, Sapiou de Delta groupe où la voix de Marc Zogba est approprié par le sax de Souley, Wodassa loho gba de Wassaba Paul, Iwassado de Nayanka Bell…
Une telle aventure musicale doit pouvoir servir de boussole à la postérité, à la progéniture pour qu’elle marche dans les pas des meilleurs. Bien qu’onéreuse et délicate cette démarche, aux yeux de Souley « ce n’est pas pour gagner de l’argent. »
Le musicien s’inscrit plutôt dans la transmission. Enseignant dans plusieurs établissements d’Abidjan dont le cours Sévigné, le Conservatoire Nationale de musique et l’Ecole Nationale de Musique, ex-Chef d’orchestre de l’Harmonie de la garde républicaine de 1987 à 2004, Souley Ouattara, musicien de films, a des ressources pour nous servir 13 pièces d’envergure surtout qu’il bénéficie de l’appui de Tsk productions dont on dit grand bien.
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