Denco a passé un mois pour une cure de désintoxication dans un centre. L’artiste annonce un retour musical sans précédent.
Petit Denis/ « On n’arrête pas la drogue un coup »
Avec votre sortie, peut-on dire que vous avez tourné le dos à la drogue ?
Je n’ai rien à vous promettre. Le seul être à qui je peux promettre quelque chose, c’est Dieu. J’ai plusieurs fois dit que je ne toucherai plus à la drogue et après, c’est comme si je faisais le contraire. C’est pourquoi cette fois-ci, je fais ma promesse à Dieu.
Est-ce une prise de conscience définitive ?
Même lorsque je vivais dans le ghetto, j’avais conscience de ce que je faisais. Mais la drogue, ce n’est pas quelque chose qu’on arrête sur un coup de tête. Je n’étais pas fier d’être dans cette situation, je n’aimais pas traîner dans les ghettos. Dire que j’ai voulu faire plaisir à mes fans, je dirai non. Qu’ils retiennent que je chante, s’ils sentent la chanson, Alhamdoullilah (Ndlr : Gloire à Dieu). Sinon, ma vie est ma vie et ma chanson est ma chanson.
Comment s’est passé votre séjour au centre Cover-ci ?
Au début, c’était très difficile. Mais, quand on promet quelque chose à des gens qui coulent des larmes pour toi, forcément, tu dois faire des efforts sur soi. J’ai fais cet effort et grâce à Dieu, aujourd’hui ça va.
Vous ne vouliez pas annoncer votre date de sortie. Pourquoi ?
Je ne voulais pas le faire parce que de nombreuses personnes sont pressées que je parte faire des prestations pour eux. Moi je les trouve ingrats. Pendant que j’étais dans une mauvaise situation, elles continuaient à me proposer de faire des spectacles alors que je n’allais pas bien. Je trouve cela méchant. Je n’avais pas à le dire à quelqu’un. Quand j’allais sortir, ils m’auraient vu dehors.
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