reize ans après la mort de Douk Saga, les acteurs du couper-décaler ont du mal à bien s’occuper de l’héritage. Détournant ce genre musical créé en 2002 par Douk Saga et ses amis de la Jet Set parisienne de son objectif initial qui est « la joie, la bonne humeur, l’ambiance, la convivialité… ». Les armes y ont fait leur entrée créant une grande méfiance des uns envers les autres.
Un grave danger guette le couper-décaler. Les armes qu y règnent et dictent leurs lois au détriment des rivalités musicales vont finir par tuer ce genre longtemps critiqué à sa naissance par des professionnels avertis. Depuis un certain temps, il ne passe presque plus une semaine sans qu’un des acteurs connus ne se livre à une bagarre. Le comble, ces bagarres ont permis de voir un pan de l’arsenal dont dispose chacun de ces artistes pourtant jusque-là connu pour ses performances musicales.
Devant des bars, des espaces publics ou même en pleine voie, ces artistes se livrent de plus en plus à de véritables scènes de combats. Si les concepts de ‘’Travaillement’’, ‘’boucan’’, ‘’faire le malin’’…ont fait les beaux jours du couper-décaler avant de laisser place aux clashes, désormais place est faite aux armes et à la bagarre, souvent généralisée. Et l’inquiétude s’empare de tous.
Rivalités musicales au départ, nous en sommes finalement arrivés aux rivalités inter-artistes. Et les premières grosses bagarres publiques entre DJ Arafat et Debordo Leekunfa devant une célèbre boite de nuit aux II Plateaux ont fini par être érigées en règle de fonctionnement. Si DJ Arafat est toujours mêlé à ces bagarres où se côtoient armes à feu et poignards, il a tout de même réussi à intégrer d’autres acteurs.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article