Le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a été investi le
samedi 22 août 2020 comme candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la
démocratie et la paix (RHDP) en prévision de l’élection présidentielle du 31
octobre prochain. Mieux, le Président de la République dépose son dossier de
candidature ce lundi 24 octobre à la Commission électorale indépendante (CEI).
Ce scénario, le ministre de l’Emploi et de la Protection
Sociale, Pascal Kouakou Abinan, ne le croyait pas réalisable. Si bien que
l’ancien Directeur général des Impôts a pris le risque de « mettre sa main au
feu » pour rassurer plus d’un que voir le Président Ouattara briguer un mandat
présidentiel supplémentaire relevait du domaine de l’impossible.
« Je peux vous le dire, je le certifie et je mets ma main au feu; que
le Président Ouattara ne sera pas candidat en 2020 quand il finit son deuxième
mandat. C’est un homme de parole et on l’a dit. Il faut voir dans le
cheminement des êtres humains. Celui qui tient à sa parole, on n’a pas besoin
de faire un dessin. Dans son comportement de tous les jours quand il pose un
acte; donc n’ayez pas d’inquiétude. Cette constitution n’est pas pour eux »,
a déclaré Pascal Kouakou Abinan, qui selon Afriksoir.net, faisait allusion à
Alassane Ouattara et à Henri Konan Bédié.
A en croire le site d’informations générales qui rappelle
les faits comme une Var (Video assistant referees) au football, le ministre de
l’Emploi et de la Protection Sociale se tenait droit dans ses bottes d’autant
plus que le chef de l’Etat avait pris l’engagement de «transférer le pouvoir à
une nouvelle génération » devant le congrès qui s’était réuni pour la première
fois dans l’histoire de la Côte d’Ivoire et les caméras des médias nationaux
ainsi qu’internationaux.
« Quelqu’un qui déclare devant tout le monde entier ? Il a quand même
une dignité. Et c’est un homme digne. Pour quelle raison demain va-t-il dire :
J’avais dit ça et fabriquer des trucs. C’est ceux qui n’ont pas honte dans la
vie qui font ça. Il y a des gens qui n’ont pas honte, qui disent une chose
aujourd’hui et demain, ils pensent que les autres ont oublié et ils font comme
s’ils n’ont jamais dit ça. Ce n’est pas le genre de personne, ni lui, ni le
président Bédié », avait juré l’ancien ministre de la Modernisation de
l’Administration et de l’Innovation du Service Public, toujours selon la même
source.
Aujourd’hui, avec le revirement des choses, on peut le dire,
la main du ministre Abinan Kouakou « brûle au feu ». A posteriori !
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