De persistantes rumeurs faisant état d'une rencontre entre Maurice Kakou Guikahué et Adama Bictogo en France ont circulé ces derniers temps.
Mais le SE du PDCI a tenu à donner sa version des faits pour éviter tout amalgame.
La lune de miel entre le PDCI, Parti démocratique de Côte d'Ivoire, et le RHDP, Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix, est révolue il y a belle lurette. L'on dira d'ailleurs que le divorce est totalement consommé entre ces anciens alliés, qui s'étaient pourtant unis pour déboulonner Laurent Gbagbo de la Présidence ivoirienne.
À l'épreuve de l'alternance, les relations entre les deux partis se sont effritées à cause du refus de l'un de retourner l'ascenseur à l'autre.
Et depuis, les cadres de ces deux partis s'évitent mutuellement, quand bien même des sources bien introduites indiquent que des tractations sont toujours en cours pour les réunir à nouveau. C'est cependant dans cette atmosphère que Maurice Kakou Guikahué, Secrétaire exécutif du PDCI, et Adama Bictogo, Directeur exécutif du RHDP unifié, ont été aperçus ensemble sur le vol de Air France en partance pour l'Hexagone.
Aussi, les commentaires sont-ils allés bon train sur les médias proches du parti au pouvoir quant à une rencontre entre les deux personnalités.
Afin de lever toute équivoque et éviter de créer la confusion dans l'esprit de ses militants, le Professeur Guikahué, dès son retour sur les rives de la lagune Ébrié, s'est livré à un démenti formel de cette allégation. Au siège du PDCI-RDA, ce mardi, le proche collaborateur d'Henri Konan Bédié a déclaré : « Quand j’allais en France, j’étais sur le même vol que le ministre Bictogo. Ce n’est pas moi qui paye son billet. Ce n’est pas moi qui décide quand il voyage. Ce n’est pas pour moi Air France. On a voyagé et quand on est descendu, on a pris nos bagages. Après, je suis allé à Nice où vit ma famille. »
Poursuivant, l'ancien ministre de la Santé indique qu'il n'a eu aucun entretien avec le collaborateur d'Alassane Ouattara. Avant de mettre en garde tous ceux qui voudraient se servir de cette information pour faire leurs choux gras. « C’est de la propagande », a-t-il martelé.
À huit mois de l'élection présidentielle de 2020, les différents états-majors des potentiels candidats s'activent pour se placer en pole position. Cela explique par ailleurs la guerre de communication que se livrent les adversaires.
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