49 ans et fier de mes choix politiques
Je passe cette journée du 16 juillet 2017 à Fresco, la terre qui m'a vu naître il y a exactement 49 ans. C'est le jour de ma naissance. Et je rends grâce au Seigneur pour les bénédictions qu'il ne cesse de me donner. Je remercie ma famille biologique qui ne cesse de m'entourer de son Amour, faisant de moi un Homme heureux dans un milieu politique où les méchancetés et l'ingratitude sont pour moi, la récompense de mon engagement au RDR.
À 49 ans, je n'ai aucun regret d'avoir consacré les années de ma jeunesse au Parti qui, pour moi, devrait offrir aux Ivoiriens un Monde meilleur dans lequel les libertés sont respectées.
En 1994, je n'avais pas encore 26 ans quand j'ai rejoint ce Parti aujourd'hui aux mains de responsables qui n'accordent de considération qu'à eux-mêmes et à leurs cercles familiaux. Ceux qui me disent que j'avais fait un mauvais choix se trompent. J'ai fait le choix qui m'a permis de connaître des gens sincères et engagés dans la lutte pour la reconnaissance des Droits et des Libertés. Je demande à ceux-là de ne jamais regretter leur choix.
Ceux-là ne font pas partie du groupe de paroliers que j'ai entendu déverser des injures et des attaques contre des cibles dont il manquait juste une dose de courage pour citer les noms. Normal! Au RDR, les courageux d'hier sont les bannis d'aujourd'hui.
Hier, c'était Juillet 2002. J'avais 34 ans, quand j'ai vu ces courageux promettre une victoire éclatante au Président du Parti, à l'occasion des élections des conseils généraux. Des élections que nous avions lamentablement perdues et qui valurent comme récompense à certains de devenir ministres du Gouvernement Affi N'Guessan. D'autres se plaignaient de n'avoir pas été récompensés à la place des heureux ministres. Qu'avaient-ils fait ceux-là pour faire aboutir le combat du RDR? Rien! Absolument rien! Le combat premier du RDR était la reconnaissance des droits civiques et politiques du Président de notre Parti, contraint de subir l'humiliation de se voir refuser toute candidature à une élection en Côte d'Ivoire.
Ne soyons pas amnésiques au RDR. Reconnaître que sans le courage de Guillaume Soro et de ses Amis, ceux qui ont embouché les micros pour parler de loyauté ne seraient pas encore au RDR. Surtout que certains étaient prêts à rejoindre mains et pieds liés, sans invitation le régime du FPI.
Je fais partie de ceux qui se sont engagés sans mandat du RDR. Je refuse de brader ma liberté de Citoyen Ivoirien que je n'ai cessé d'être. Je n'accepterai pas de tourner dos à Guillaume Soro, celui que je considère comme le Leader naturel des générations d'Ivoiriens nés après l'indépendance en 1960.
À 49 ans, à la demande de mon Parti politique, le RDR, j'ai connu l'humiliation pour un crime jamais commis, en me faisant éjecter d'un Gouvernement où je servais loyalement. À cause de mon Amitié et à loyauté pour Guillaume Soro. Un Parti qui parle de loyauté et de solidarité à géométrie variable.
Je n'ai aucun doute qu'un jour viendra où je serai réhabilité. Parce que la roue tourne pour nous tous.
À 49 ans, j'ai l'avenir devant moi. Parce que vivre sans les injustices au RDR fait de moi un Citoyen heureux de servir son pays. Surtout que je vis sans être obligé de tenir compte des intérêts de ceux qui s'estiment plus légitimes que ces "inconscients" que nous avions été au risque de nos vies.
À 49 ans, je poursuivrai sans peurs, ni pressions aucune, l'initiative pour la reconnaissance des Libertés et de la Dignité humaines de nos compatriotes Ivoiriens détenus et ou en exil depuis 2011.
Je reste militant du RDR, Parti que je ne quitterai pas pour mieux montrer mon engagement aux côtés de Guillaume Soro.
Merci à Toutes et à Tous pour les vœux de bon anniversaire et que Dieu protège notre Côte d'Ivoire.
Alain Lobognon,
Député de Dahiri, Fresco, Gbagbam.
Président de l'Alliance du 3 Avril.
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