Amadou Gon Coulibaly séjourne en France, depuis le 3 mai dernier, pour des raisons de santé.
Alors qu'il est attendu en Côte d'Ivoire en prélude à l'élection présidentielle à laquelle il est déclaré candidat, le Premier ministre ivoirien a juste publié le régime auquel seront soumis les passagers des vols internationaux, dès la reprise de ce 1er juillet.
Le Conseil national de sécurité (CNS), à l'issue de sa réunion du jeudi 25 juin dernier, a décidé de la réouverture des frontières aériennes de la Côte d'Ivoire. Ainsi, si les vols domestiques ont repris dès le lendemain de cette réunion, l'aéroport Felix Houphouët-Boigny d'Abidjan sera ouvert aux vols internationaux, dès ce 1er juillet 2020.
Notons cependant que la pandémie à coronavirus continue sa sinistre propension en Côte d'Ivoire avec, à ce jour, 9 101 personnes contaminées, dont 66 décès. Ainsi, des dispositions particulières ont-elles été prises pour éviter d'autres cas importés, comme ce fut le cas, en mars dernier, avec le confinement manqué de l'INJS.
Amadou Gon Coulibaly, évacué en France pour un « contrôle médical », qui dure maintenant presque deux mois, a toutefois tenu à informer ses compatriotes et l'ensemble des voyageurs sur les dispositions prises par les autorités ivoiriennes concernant ces vols internationaux.
Dans un tweet publié, ce lundi 29 juin, le chef du Gouvernement ivoirien a indiqué : « Les vols internationaux reprendront le 1er juillet dans le strict respect des mesures sanitaires. » Avant d'ajouter : « Les passagers à l’arrivée des vols internationaux feront l’objet d’un contrôle sanitaire et d’un suivi systématique pendant leur séjour en Côte d’Ivoire. »
Voilà donc qui est clair. Mais l'interrogation qui taraude les esprits sur les rives de la lagune Ébrié, c'est bien celle du retour d'AGC lui-même en Côte d'Ivoire. Candidat déclaré du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire (RHDP, au pouvoir), l'investiture du dauphin désigné du Président Alassane Ouattara a été reportée pour les raisons ci-dessus évoquées.
Les militants du parti présidentiel sont certes mobilisés, mais l'absence prolongée de leur candidat suscite tout de même quelques appréhensions à quatre mois de l'élection présidentielle de 2020.
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