Une affaire de logo vient s'ajouter aux nombreux différents qui opposent les partisans de Laurent Gbagbo. D'une part les ''affidés'', appellation de la branche du Fpi qui se reconnaît en Affi N'guessan comme président du Fpi, et de l'autre, les ''caciques'' ou ''Gbagbo ou rien'' pour ceux qui se réclament d'Abou Drahamane Sangaré.
Après que les premiers aient assigné les seconds en justice pour faux et usage de faux du nom du FPI, les seconds ripostent en accusant les premiers d'avoir utiliser le logo et le nom du parti. Et les déclarations, par persse opposée, sont des piques de l'un contre l'autre. «C'est la manifestation totale du manque d'arguments dans le débat politique qui est mené. C'est le signe d'une forme de panique qui s'est emparée de nos adversaires qui, à défaut d'arguments, parce qu'ils n'ont pas le talent et la compétence nécessaires pour mener un débat démocratique à l'intérieur du FPI, ont choisi la diversion. Surtout lorsqu'on dit qu'on a acquis la propriété du logo du parti en septembre 2015, vous voyez bien que cela est ridicule», charge Affi N'guessan.
Quant à Joseph Mamadou Bouablé, présenté comme le propriétaire du logo du FPI, il explique sa saisine de la justice. «Dès que les textes du parti sont bafoués, je me suis dit qu'il y a un problème qui va naître. Pour clarifier la situation face aux militants du Front populaire ivoirien, je dis que ceux qui suivent le président Sangaré auront le logo et le nom Fpi et les autres devront s'en trouver un. En plus, de l'accuse d'usage abusif des logos et insignes dont il n'est pas le propriétaire», soutient-ils. Le procès prévu le 7 avril prochain est attendu de pied ferme.
Dans une déclaration, le camp Sangaré soutient Joseph Mamadou Bouablé. «Le comité central a été par ailler sinformé de l'assignation de M. Affi N'guessan devant le tribunal du commerce d'Abidjan pour utilisation abusive du logo et sigle du FPI, propriété intellectuelle d'un citoyen ivoirien... », lit-on.
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