
Les informations données par le quotidien Ivoirien Nord-Sud ce 31 Mai, sur la santé de l’ex président Ivoirien, Laurent Gbagbo, sont prises très au sérieux par certains acteurs politiques.
D’après le journal qui dit s’appuyer sur des sources médicales bien renseignées à Bruxelles, ‘’En plus des maladies chroniques qu’il porte depuis des décennies et qui s’aggravent avec l’âge, ses médecins lui auraient diagnostiqué, dans la deuxième semaine du mois de mai, une pathologie dégénérative des facultés cérébrales. Il parle difficilement, sa concentration est laborieuse et, ajoutent ces sources, sa mémoire de plus en plus instable. Une liste de signes qui font penser à la maladie d’Alzheimer ou encore à la maladie de Parkinson. Toutes ces maladies, bien heureusement, sont bien encadrées par les avancées de la recherche médicale ».
Visiblement alerté par l’urgence de ces informations, Alfred Guemene, ex Secrétaire général adjoint du FPI, tendance Affi Nguessan, est sorti de réserve pour fustiger l’attitude des proches de l’ancien chef d’état qui tiennent absolument à le voir rentrer à la date du 17 Juin dans ‘’ le but inavoué est de jeter un voile sur les tristes et inquiétantes révélations relativement à l’état de santé du président Gbagbo’’.
‘’ Cette légitime préoccupation des médecins, nous la partageons entièrement, au risque d’être taxé de tous les noms d’oiseaux. Car, au-delà de cette frénésie d’un plus parfait cynisme consistant à le brandir continuellement comme épouvantail ou comme un Zorro qui viendrait régler les problèmes de la Côte d’ivoire d’un coup de baguette magique, Laurent Gbagbo reste et demeure un être humain. Avec ses insuffisances et ses limites physiologiques essentiellement dues, certes, à l’âge, mais surtout aux multiples traumatismes subis par l’homme des combats qu’il est’’, soutient ce proche de Pascal Affi Nguessan.
D’ailleurs, prévient-t-il, ‘’ C’est pourquoi, autant nous avions ouvertement souhaité que l’ex premier ministre, Amadou Gon achève tranquillement son traitement en France, et s’accorde un temps raisonnable de repos, autant nous le souhaitons, aujourd’hui, pour Laurent Gbagbo. Qui ne doit être sacrifié sur l’autel des ambitions et autres calculs véreux…’’.
Différer le retour de l’ex chef d’état, cela sonnerait comme un aveu d’échec dans le camp des GOR que peu parmi eux, seraient prêts à assumer.
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