«La Ci-Cpi encourage la Cpi à poursuivre ses actions en s'évertuant à être la plus indépendante possible». C'est l'appel lancé par Ali Ouattara, le président de la Cour pénale internationale-Côte d'Ivoire (Ci-Cpi). Il veut amener la Cour à corriger sa méthode face à la controverse dont elle fait l'objet.
La Cour pénale est au centre des critiques de partout le monde et en Afrique surtout, à cause de ses méthodes jugées partisanes et impartiales. Comme pour le plaisir d'un groupe, les occidentaux, affirment certaines personnes. Des Africains la présentent d'ailleurs comme un instrument du néo-colonialisme et de l'impérialisme pour assujettir les plus faibles.
En Côte d'Ivoire où la Cpi a ouvert des enquêtes, le président Gbagbo et Blé Goudé ont été transférés et sont en ce moment jugés. Et un mandat contre Simone Gbagbo est pendant. Là aussi, la Cpi n'a visé qu'un camp : Gbagbo et ses proches. Le camp Ouattara n'est point inquiété.
Les assurances du procureur de la Cpi, Fatou Bensouda, qui affirme que les enquêtes continuent ne convainquent plus. D'autant que le déroulement du procès Gbagbo et Blé Goudé fortement décrié à l'entame, a pris une autre tournure.
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