Le Général Vagondo Diomandé, ministre de la Sécurité et de la Protection civile, a soutenu mardi à Abidjan, que les patrouilles ciblant les zones où résident des leaders de l’opposition visaient uniquement à « disperser des regroupements » illégaux.
Accusés de vouloir réduire au silence l'opposition radicale, les tenants du pouvoir battent en brèche cette hypothèse. Car le Général Vagondo Diomandé a rappelé qu' « un arrêté interministériel interdit les regroupements et les manifestations sur la voie publique ». C'était en marge d'une déclaration du gouvernement sur la situation sociopolitique en Côte d'Ivoire.
En outre, indique le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, « il est important de renforcer la sécurité et de s'assurer que des surprises ne puissent pas intervenir » étant donné que « la plateforme de l'opposition a institué un organe de transition ».
M. Diomandé, par ailleurs ministre de l'Administration du territoire et de la Décentralisation par intérim, a fait savoir que la « situation (est) grave » avec la mise sur pied par l'opposition d'un Conseil National de Transition (CNT).
De son côté, Henri Konan Bédié a déploré l'attitude des forces de l'ordre : « Ma résidence a été attaquée (lundi soir) par des tirs à l'arme lourde. Simultanément, les (maisons) des membres de l'opposition - Assoa Adou, Abdallah Toikeuse Mabri et Pascal Affi N'Guessan – ont également été attaquées », a twitté l'ancien chef de l'Etat.
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