Les choses ont démarré sur des chapeaux de roue à la CPI, à la reprise du procès Gbagbo et Blé Goudé, ce lundi 24. Après lecture des délibérations sur des requêtes formulées par les parties, suivi d’un huis clos, le juge-président Cuno Tarfusser donne la parole au procureur et l’enjoint d’aller directement aux questions. Ce qu’elle fait.
Sans trop perdre du temps, elle aborde les évènements d’octobre 2010, notamment le 26 octobre lorsque Ouattara s’est rendu dans le quartier Yao Séhi à Yopougon, pendant la campagne présidentielle. Ce jour-là, il s’est produit un évènement que le procureur a amené le témoin a expliqué. Le chef Agni a donc expliqué que ce jour, leur quartier a reçu la visite du candidat Ouattara. Mais ce dernier n’a pas voulu descendre de sa voiture craignant sa sécurité. Donc ils lui ont remis un livre blanc.
« Dès qu’il est parti, un groupe de jeunes nous a poursuivis. Ils disaient pourquoi nous avons reçu Alassane. Ils disaient que les gens qui se permettent de recevoir les burkinabé, ils vont payer cher », disaient ces jeunes à en croire le témoin. Pour sauver leur vie, le témoin qui occupait le poste de porte-parole de la chefferie à l’époque, a expliqué qu’ils se sont rendus, feu les chefs Kouassi Kan et Tapaou et lui, au commissariat du 16e arrondissement qui se trouvait à proximité. Pour leur sécurité, ils ont obtenu la protection du commissaire Traoré.
Ce groupe de jeunes en question « les supporters de monsieur Gbagbo », a dit le témoin. Selon lui, ils étaient reconnaissables par leur tee-shirt à l’effigie at slogan du candidat Laurent Gbagbo. Pour plus de détails sur ces évènements, le procureur a demandé un huis clos partiel.
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