Pour la formation politique dirigée par l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo cet argument ne tiendrait pas la route. Selon Assoa Adou, Secrétaire Général du Fpi pro Gbagbo ce refus du garde des Sceaux est une injustice et une violation flagrante des droits reconnus aux prisonniers. Ci-dessous l'intégralité du message publié sur les réseaux-sociaux, ce mercredi 14 juillet 2021.
Déclaration relative à la visite du président Laurent Gbagbo aux prisonniers politiques
1. Le vendredi 02 juillet 2021, le président Laurent Gbagbo, par un communiqué signé de son Porte-parole, le Ministre Justin Katinan Koné, annonçait son intention de rendre visite aux prisonniers d’opinion de toute sensibilités politique, dès son retour de voyage en République Démocratique du Congo (RDC) ;
2. Le président Laurent Gbagbo avait, à cet effet, instruit ses collaborateurs à l’effet de négocier, pour son compte, avec les autorités compétentes des conditions desdites visites ;
3. Le 06 juillet 2021, le docteur Assoa Adou, Chargé de l’organisation du retour du président Laurent Gbagbo, a adressé un courrier de demande d’audience au Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, afin de discuter avec lui des conditions de la visite du président Laurent Gbagbo aux prisonniers de la crise de 2011 et ceux des autres crises qui ont suivi ;
4. Le 09 juillet 2021, le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, en réponse au docteur Assoa Adou, écrit : « En tout état de cause et relativement à votre demande, j’ai le regret de vous faire connaitre que des raisons d’ordre sécuritaire, les maisons d’arrêt ne sauraient accueillir de visites de personnalités politiques. » ;
5. Le Front Populaire Ivoirien, prenant acte du refus catégorique du Garde des Sceaux de la demande du président Laurent Gbagbo de rendre visite aux prisonniers d’opinion, regrette cependant que les raisons de ce refus reposent sur des arguments sécuritaires alors même qu’il appartient au Gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour assurer la sécurité de la personnalité politique qui rend visite ainsi que celle des prisonniers visités ;
6. Le Front Populaire Ivoirien rappelle que les prisonniers, quels qu’ils soient, ont des droits garantis par la loi, dont celui de recevoir visite et assistance ;
7. Le Front Populaire Ivoirien considère que le refus du Garde des Sceaux est une violation flagrante des droits reconnus aux prisonniers et dénonce vigoureusement cette injustice faite à la fois aux prisonniers d’opinion et au président Laurent Gbagbo qui ne demande qu’à témoigner de sa solidarité aux personnes détenues dont certaines depuis plus d’une décennie ;
8. Le Front Populaire Ivoirien tient à préciser que la volonté du président Laurent Gbagbo de rendre visite aux prisonniers politiques s’inscrit dans sa démarche qui consiste à apaiser les uns et les autres et à les rassurer de son engagement résolu sur la voie de la réconciliation qui passe nécessairement par un dialogue national entre toutes les filles et tous les fils de Côte d’Ivoire ;
9. Le Front Populaire Ivoirien rappelle encore au Gouvernement que la libération de tous les prisonniers politiques, civils et militaires, est une condition nécessaire dans la recherche de la réconciliation nationale et de la paix que le peuple ivoirien appelle de tous ses vœux.
Fait à Abidjan, le 13 juillet 2021
Assoa Adou
Déclaration relative à la visite du président Laurent Gbagbo aux prisonniers politiques
1. Le vendredi 02 juillet 2021, le président Laurent Gbagbo, par un communiqué signé de son Porte-parole, le Ministre Justin Katinan Koné, annonçait son intention de rendre visite aux prisonniers d’opinion de toute sensibilités politique, dès son retour de voyage en République Démocratique du Congo (RDC) ;
2. Le président Laurent Gbagbo avait, à cet effet, instruit ses collaborateurs à l’effet de négocier, pour son compte, avec les autorités compétentes des conditions desdites visites ;
3. Le 06 juillet 2021, le docteur Assoa Adou, Chargé de l’organisation du retour du président Laurent Gbagbo, a adressé un courrier de demande d’audience au Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, afin de discuter avec lui des conditions de la visite du président Laurent Gbagbo aux prisonniers de la crise de 2011 et ceux des autres crises qui ont suivi ;
4. Le 09 juillet 2021, le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, en réponse au docteur Assoa Adou, écrit : « En tout état de cause et relativement à votre demande, j’ai le regret de vous faire connaitre que des raisons d’ordre sécuritaire, les maisons d’arrêt ne sauraient accueillir de visites de personnalités politiques. » ;
5. Le Front Populaire Ivoirien, prenant acte du refus catégorique du Garde des Sceaux de la demande du président Laurent Gbagbo de rendre visite aux prisonniers d’opinion, regrette cependant que les raisons de ce refus reposent sur des arguments sécuritaires alors même qu’il appartient au Gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour assurer la sécurité de la personnalité politique qui rend visite ainsi que celle des prisonniers visités ;
6. Le Front Populaire Ivoirien rappelle que les prisonniers, quels qu’ils soient, ont des droits garantis par la loi, dont celui de recevoir visite et assistance ;
7. Le Front Populaire Ivoirien considère que le refus du Garde des Sceaux est une violation flagrante des droits reconnus aux prisonniers et dénonce vigoureusement cette injustice faite à la fois aux prisonniers d’opinion et au président Laurent Gbagbo qui ne demande qu’à témoigner de sa solidarité aux personnes détenues dont certaines depuis plus d’une décennie ;
8. Le Front Populaire Ivoirien tient à préciser que la volonté du président Laurent Gbagbo de rendre visite aux prisonniers politiques s’inscrit dans sa démarche qui consiste à apaiser les uns et les autres et à les rassurer de son engagement résolu sur la voie de la réconciliation qui passe nécessairement par un dialogue national entre toutes les filles et tous les fils de Côte d’Ivoire ;
9. Le Front Populaire Ivoirien rappelle encore au Gouvernement que la libération de tous les prisonniers politiques, civils et militaires, est une condition nécessaire dans la recherche de la réconciliation nationale et de la paix que le peuple ivoirien appelle de tous ses vœux.
Fait à Abidjan, le 13 juillet 2021
Assoa Adou
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