
Selon le Procureur de la République adjoint, trois principales personnes ont tenu des propos qui ont contribué à occasionner des troubles graves à l’ordre public, de nombreuses pertes en vies humaines et la dégradation voire la destruction de nombreux biens publics et privés. Il s’agit notamment de l’ex-commandant Fofana Abdoulaye, qui "suite à sa radiation des effectifs des forces armées de Côte d’Ivoire, n’a de cesse d’appeler à la désobéissance et à l’insurrection.", a-t-il révélé. C’est aussi le cas de l’ex-président du Mouvement des Forces d’Avenir (MFA) qui a, dans une déclaration, indiqué que " la Côte d’Ivoire doit écarter et retirer du palais présidentiel, par toutes voies possibles, cette personne désormais inconnue et fort mal venue qui a pris aux Ivoiriens leur pays pour en faire son royaume ou empire" .
Selon le collaborateur du Procureur Adou Richard, " suite à ces propos graves, le Parquet d’Abidjan a saisi la Cour de cassation le 17 août à l’effet d’autoriser des poursuites judiciaires à l’encontre de M. Anaky Kobenan". Il a par ailleurs évoqué le cas de Gbalet Edith Pulchérie qui " a appelé les Ivoiriens à envahir les rues de façon illimitée".
Aux dires du Procureur de la république adjoint, ces différents appels à manifestation ont créé plusieurs pertes en vies humaines et dégâts matériels. C’est pourquoi il a indiqué que les auteurs seront activement recherchés et appréhendés par ses services afin de leur faire subir la rigueur de la loi pénale.
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