Après l'arrestation du Président Laurent GBAGBO le 11 avril 2011, la CPI avait ouvert une enquête contre lui le 03 octobre 2011 pour meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumain. C'est sur insistance du Premier Ministre d'alors Guillaume SORO, que le Président Alassane OUATTARA avait sollicité et obtenu de Louis MORENO Ocampo, le mandat d'arrêt et le transfèrement de l'ex Président à la CPI dans la nuit du 29 novembre 2011.
Pour rappel, cette Institution Judiciaire Internationale est le fruit d'une Conférence diplomatique des Nations Unies qui s'est tenue à Rome du 17 juillet 1998. Mais, aujourd'hui cette Institution judiciaire qui avait suscité beaucoup d'espoir, est l'objet de critiques de la part de plusieurs pays Africains qui la trouvent partiale dans le traitement des dossiers dont elle a la charge; surtout avec le procès de GBAGBO et de Blé GOUDE Charles.
Selon les indiscrétions d'un Diplomate Européen à Bruxelles, les juges de la CPI auraient décidé de poursuivre tous les acteurs sans exception des différentes crises qui ont secoué la Côte d'Ivoire depuis 2002. D'où les mises à jour du dossier des Gendarmes assassinés avec leurs enfants au 3eme bataillon de Bouaké et la poursuite des enquêtes sur les crimes de guerre commis pendant la crise postélectorale de 2010.
Guillaume SORO sur qui pèsent de lourds soupçons de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité, serait dans le collimateur des juges de la CPI.
Compte tenu des difficultés rencontrées dans les pays Africains, les Magistrats de la Cour projetteraient de le faire arrêter dans un pays Européen comme cela avait été dans le cas du Sénateur de la RDC Jean Pierre Bemba en Belgique. C'était à la veille de son interpellation, que le Procureur de la CPI avait saisi les Autorités Belges du mandat d'arrêt contre l'ex Vice-président de la RDC.
Ayant réuni beaucoup d'éléments d'inculpation contre le PAN SORO, la Procureure Ben Souda se donnerait la liberté de temps et d'espace pour lancer le mandat d'arrêt contre le patron déclaré des Forces Nouvelles, et son transfèrement devant la justice Internationale.
Comme Jean Pierre Bemba, SORO serait accusé en qualité de supérieur hiérarchique qui était investi d’une autorité de jure et de facto pour prendre toutes les décisions tant sur le plan politique que militaire.
Avec Echos Confidentiels
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