
Plus d'un mois après les violences survenues dans le Bounkani, le Président Alassane Ouattara a apporté la solidarité de l'État aux populations de cette localité.
Bouna était à feu et à sang le 24 et 26 mars dernier. Cela, suite à un conflit entre éleveurs peuls et agriculteurs lobi. Malgré les démarches d'appel au calme, l'atmosphère qui règne dans cette localité reste toujours lourde. C'est pour éteindre définitivement ces foyers de tension que le chef de l'État y a séjourné samedi dernier.
Au cours de ce voyage sur fond de crise, Alassane Ouattara a réitéré sa volonté de mettre fin à l'impunité en Côte d'Ivoire après avoir témoigné la compassion de la République aux familles victimes de cette crise . " Je suis choqué par cette vague de violences. Les auteurs de ces actes seront punis et condamnés. Il n'y aura pas d'impunité à Bouna comme partout en Côte d'Ivoire", a-t-il promis en qualifiant les auteurs de ces violences "d'ennemis de la paix". Le Président de la République a fait savoir que la violence est contraire à sa politique de gouvernance qui prône le vivre ensemble. Alassane Ouattara a invité les populations du Bounkani à la tolérance, au pardon et à la coexistence harmonieuse entre les peuples.
Car, reste-t-il convaincu c'est à ce prix que la construction de la Côte d'Ivoire où il ferra bon vivre se réalisera. Pour relever ce défi, M. Ouattara a mis en mission l'ensemble des chefs de communautés vivant dans cette circonscription (Lobi, Malinké et Koulango) à se consacrer"essentiellement " au renforcement de la paix. En prélude aux élections législatives à venir, le chef de l'État a mis en garde les acteurs politiques qui voudront créer des troubles. "Je ne veux plus de ces violences. Les élections locales prochaines ne doivent pas déboucher sur la violence. Je ne veux pas que cela freine la dynamique de progrès entamée.
Je serai ferme et sans état d'âme", a-t-il insisté. En attendant le retour de la stabilité, il a informé que les forces de sécurité resteront dans cette zone pour assurer la quiétude des populations. Il a annoncé également que des décisions sont en cours pour réduire ces risques de crise intercommunautaire. Toujours au cours de cette rencontre, le chef de l'État a encore faire preuve de générosité. A cet effet, il a offert 200 millions pour la relance des activités des éleveurs et agriculteurs.
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