Quelque 200 enfants en situation de conflits communément appelés « microbes» qui s’adonnent à la délinquance avec des armes blanches dans les rues abidjanaises vont être acheminés, vendredi, à M’bahiakro pour une resocialisation, a appris APA dans la capitale économique ivoirienne.
Cette information a été livrée par Fidèle Sarassoro, Assistant spécial du chef de l’Etat, Secrétaire du Conseil national de sécurité (CNS) en marge d’un séminaire sur l’extrémisme en Afrique de l’ouest qui se tient à Abidjan.
Cette vague va séjourner durant O6 mois dans ce centre à M’bahiakro à l’Est de Bouaké (centre ivoirien).
Le patron de l’ex-Autorité pour le Désarmement, la Démobilisation et la Réintégration des ex-combattants (ADDR) a reconnu, à cette occasion que « ces enfants constituent un risque pour la société et peuvent être un terreau pour les terroristes ».
Cette question qui a été examinée au niveau du Conseil national de sécurité (CNS), a permis selon son Secrétaire de dégager « deux approches ».« Il s’agit de mécanismes de sécurisation des populations avec les forces de police et resocialisation ».
Evoquant l’examen des causes profondes de ce phénomène, M. Sarassoro a indiqué qu’il s’agit « des enfants de 08 à 17 ans issus de familles déchirées, élevés par d’autres personnes que leurs parents biologiques, vivent dans des familles ou la taille moyenne est de 12 à 15 personnes ».
« Ils sont véritablement en manque d’affection et tombent dans des réseaux qui les utilisent en leur donnant de l’argent ou de la drogue. Ils agissent en bande, agressent (…) constituent une menace », ajouté Fidèle Sarassoro qui a informé qu’un « programme est en cours ».
« La réinsertion sociale à travers le retour à l’école, l’apprentissage d’un métier auprès d’un maître à la suite d’une procédure judiciaire » constitue le parcours de ses enfants en conflits avec la loi.
Ce dispositif sera renforcé, promet l’expert par « un fond d’aide aux familles démunies ».
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