Crime rituel ? Un fait curieux alimente actuellement les conversations à Grand-Bassam.
En effet, un écolier de 14 ans en classe de CM2, du nom de Bao Ouladé Abdou Jomelie, disparu du domicile familial à Grand-Bassam, mercredi 3 octobre 2018, a été retrouvé mort trois jours plus tard, presque décomposé dans une flaque d’eau à Yaou, commune de Bonoua. Son père Bao Ouladé Boniface, qui décrit son fils comme un enfant taciturne, qui ne sort jamais du cocon familial, dit ne pas comprendre comment son gosse a pu se retrouver à cinq kilomètres de la maison.
C’est aux environs de 16 h que le père du garçon a constaté l’absence prolongée de son fils. « D’habitude, même s’il sort, il reste dans les environs, et 17 h ne le trouve jamais dehors. Donc ce jour-là, l’enfant n’est pas du tout rentré. Le lendemain, je me suis rendu à la police muni de sa photo que j’ai aussi placardée partout sur les murs de la ville. Ce n’est que vendredi soir qu’on nous a signalé qu’un corps a été repêché dans une flaque d’eau et que les services municipaux l’ont amené à la morgue », raconte M. Bao qui révèle n’avoir pas reconnu le corps de son enfant tellement il était déformé et méconnaissable.
Faute d’expertise médicale notamment l’autopsie, personne n’est en mesure de dire de quoi il est mort, rendant encore plus inconsolable la famille du défunt. A Grand-Bassam, l’on se perd en conjectures. Après l’affaire des deux marabouts venus du Mali pour ensorceler un candidat qui ont été pris en flagrant délit, cet autre drame jette une suspicion sur les politiciens en campagne pour les municipales. «Sûrement que cet enfant a été tué et jeté nuitamment dans cette flaque d’eau », conçoit un habitant de Grand-Bassam, rejoint par bon nombre de personnes sur la toile comme dans les rues.
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