L’espoir entretenu par les autorités ivoiriennes de voir les cours reprendre normalement le lundi 4 mars 2019, après plusieurs semaines d’interruption, s’est envolé. En effet, plusieurs écoles primaires n’ont pas ouvert dans la grande commune de Koumassi où nous nous sommes rendu aux environs de 10h.
Du Groupe Lac à Lagune en passant par Bad, les écoliers ont été priés de regagner leurs domiciles, par les vigiles postés à l’entrée de ces établissements primaires.Les choses n’ont pas été faciles du côté des secondaires où des élèves se sont retrouvés dans les salles sans enseignants. C’est le cas au lycée municipal 1 et 2. La forte présence des forces de l’ordre a persuadé les élèves fauteurs de troubles à revoir leur copie. Toutefois, ceux-ci se sont déportés au collège Bad, non loin de là, au quartier Divo, pour y déloger les élèves. À coup de cailloux et aidés par des jeunes dudit quartier, ils ont expulsé des élèves jusqu’à ce qu’un détachement du commissariat de Police du 20e arrondissement vienne pour rétablir l’ordre. Mais il était trop tard, les cours n’iront pas à terme.
Même scenario au lycée moderne où après les premiers cours, une horde d’élèves munis de cailloux ont délogé leurs camarades des salles. C’est au pas de course, que certains ont rejoint leurs domiciles.
À Marcory, les étudiants de Isfop et de Loko en zone 4, ont eu maille à partir avec un groupe d’élèves et d’individus en civil armés de machettes. Certains ont été empêchés d’avoir accès à leur établissement, et d’autres ont été malmenés et leurs téléphones portables arrachés.
En tout cas, cette journée du lundi 4 mars 2019 a été marquée par une violence inouïe à Koumassi et à Marcory.
Rappelons que des enseignants, regroupés au sein de la Coalition du secteur éducation/formation de Côte d’Ivoire, ont lancé un mouvement de grève en début de l’année 2019, pour réclamer de meilleures conditions de vie et de travail
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