Le président de l’Union nationale des journalistes professionnels de Côte d’Ivoire (UNJCI), Moussa Traoré, a appelé vendredi, à une réforme du modèle économique des entreprises de presse ivoiriennes, lors de la première édition de "Abidjan média forum" (AMF) organisée dans le cadre de la célébration des 15 ans du quotidien l’Intelligent d’Abidjan.
Cette plateforme de promotion de la liberté de la presse et de rencontre des professionnels et acteurs du monde des médias nationaux et internationaux a servi de cadre pour le premier responsable de la plus grande faitière des journalistes ivoiriens de mettre en lumière le véritable problème auquel est confronté ce secteur d’activité.
Moussa Traoré a confié que la misère intellectuelle et financière de la plupart des journalistes ivoiriens est causée par certains responsables d’entreprises de presse privées. Il a ajouté que ceux-ci proposent des salaires de misère à leurs employés et n’honorent pas le contrat de paie à intervalle régulier.
Le président de l’UNJCI s’est réjoui, toutefois, de l’adoption de la nouvelle loi portant régime juridique de la presse en Côte d’Ivoire qui dépénalise les délits commis par voie de presse sur le territoire national.
"Nous pensons qu’avec cette nouvelle loi, il n’y aura plus de condamnation ni de garde-à-vue de journaliste dans notre pays dans le cadre de l’exercice du métier. Il nous appartient de résister à l‘envie de dévier, car dépénalisation ne veut pas dire absence de loi", a-t-il affirmé.
Le programme des festivités des 15 ans du quotidien l’Intelligent d’Abidjan prévoit durant deux jours, un forum, un diner gala et un concert d’une figure montante du showbiz congolais, rappelle-t-on.
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