Les autorités locales, la société civile et les représentants des différentes communautés ont pris une résolution, mardi, pour mettre fin à la profanation des tombes au cimetière de Man, en vue de la vente de terrains ou de la construction d’habitations.
Lors d'une rencontre, suite aux incessantes tensions qui existent depuis plusieurs mois entre des acquéreurs de terrains et des populations autochtones sur l’utilisation réservée au cimetière de Man devenu exigu dans son exploitation officielle, les différentes parties ont convenu de mettre fin à la situation qui pourrait dégénérer en conflits.
"Nous demandons aux acquéreurs de lots de construction et ceux qui ont des parents défunts de mettre fin à toute activité sur le site. La recommandation suivante est de consolider la limite tracée et de la faire respecter. Il faut identifier les acquéreurs de lots d’habitation, de terrains, les faire connaître au niveau du service domaine de la mairie et demander au maire de prendre des mesures pour les relocaliser sur un autre site de leur choix", a recommandé le représentant du préfet de région, préfet du département de Man, Bah Yao André.
M. Bah, secrétaire général 2 de préfecture, a également demandé au maire de Man à accélérer le processus d’acquisition du nouveau cimetière tout en engageant la société civile à informer le préfet pour tout manquement à la résolution sur le terrain et tout en chargeant le préfet de police à suivre de près son application effective.
Aux dernières nouvelles, la mairie a entrepris des démarches pour qu’un nouveau site de 15 ha soit trouvé et aménagé pour servir de cimetière municipal à Man.
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