« Toutes les maisons ont été détruites ici. Aucune maison n’est restée debout. Toutes les habitations ont été soit décoiffées, soit incendiées. Et cela au nez et à la barbe de notre frère (Ndlr : le général Mathias Doué) qui de surcroît était le chef de l’armée » s’indigne S. Thomas, fils du village.
Même son de cloche chez R.G. Marcel. Lui, estime que le général a toujours ignoré leur existence et que du fait de son statut d’antan, il pouvait protéger le village contre les attaques de 2002.
Pour les jeunes du village qui espéraient trouver du travail grâce à leur ainé devenu chef d’état-major, c’était la grande désillusion. F.B Junior, en leur nom a indiqué que « le vieux père (Mathias Doué) n’était pas prêt pour nous. Durant sa carrière, il n’a jamais eu contacte avec un seul jeune pour le mettre dans l’armée ».
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