Hier jeudi 19 novembre, l’on a assisté à un débat de haut
niveau sur le plateau de l’émission "Ça fait l’actualité" de la
Radiodiffusion télévision ivoirienne. Le constat qui s’est dégagé, est qu’on a
assisté à un procès en règle des journalistes ivoiriens et de la presse
ivoirienne.
Parmi les invités, Saïd Penda qui se veut journaliste très
professionnel, respectueux de l'éthique et de la déontologie, s’est
particulièrement distingué par sa virulence contre ses confrères ivoiriens.
Allant jusqu’à les qualifier de journalistes partisans, militants voire
journaliste de caniveaux. Pour ces derniers il a réclamé l’impunité qui ne doit
pas s’arrêter à la simple suspension momentanée du journal. A l’en croire,
l’autorité de régulation doit même se mettre à suspendre à vie tout journaliste
coupable de manquement aux règles définie par l’éthique et la déontologie du
métier.
Et pourtant, Saïd Penda lui-même n’est pas si blanc comme
neige. Et l’éditorialiste de Jeune Afrique, André Silver Konan, ne s’est pas
fait prier pour le lui rappeler.
« Lorsqu'on a été co-signataire d'un courrier de
félicitations au premier ministre Hamed Bakayoko, au nom d'un collectif de
journalistes Camerounais, qui n'existe pas d’ailleurs, on ne doit pas se
plaindre de ses confrères qui ne respectent pas l'éthique journalistique », a
glissé le promoteur du site d’information Afriksoir.net.
Cette révélation a déstabilisé le journaliste camerounais
qui n’a pas pu relever la tête jusqu’au générique final de l’émission.
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