Au bénéfice des membres ou ayants-droit, l’actuelle direction du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) compte travailler à la réalisation de nombreux projets.
La directrice générale, Irène Vieira qui est au groupe Fraternité Matin ce jeudi 26 avril 2018, dans le cadre de la tribune d’échanges du quotidien dénommée « L’invité des rédactions », a insisté sur les actions futures à implémenter.
« Nous devons encore trouver les moyens de maîtriser la radiodiffusion parce que la radio est une forme d’exploitation très importante qui, malheureusement, ne rapporte pas ce qu’il devrait rapporter en termes de droits au titulaire (…). Aujourd’hui, pour le Burida, la priorité c’est la maîtrise des exploitations faites dans le domaine du numérique. Vous n’ignorez pas qu’aujourd’hui pour accéder à une œuvre, on n’a pas besoin d’exemplaire physique. On va sur internet, sur des sites, on télécharge et on accède à l’œuvre », a souligné la directrice. Précisant que « c’est un type d’exploitation que devaient autoriser les titulaires de droits ».
La première responsable du Bureau du droit d’auteur a aussi énuméré les actions déjà entreprises dans le sens de l’amélioration des conditions de vie des auteurs, des artistes, des producteurs, etc. Il s’agit tout d’abord de "l’apaisement" de l’environnement du travail dans le secteur et des actions sociales au profit des auteurs.
Mme Irène Vieira qui est pour cette occasion accompagnée des membres du Conseil d’administration dont son président Séri Sylvain, des vice-présidents, notamment les artistes Gbi de Fer et Hassan David, échange avec les journalistes sur le thème: « Droit d’auteur, droits voisins et gestion collective: levier de développement pour la Côte d’Ivoire ».
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