La zakât al mâl (aumône légale) est imposée annuellement sur les ressources financières épargnées (2,5 % d’acquittement), le bétail, les marchandises, les ressources extraites du sol, les fruits, légumes, céréales etc. Cette aumône est considérée comme un droit des pauvres de prélever dans le surplus des plus riches.
« La période idéale pour s’acquitter de la zakat est ce mois de moharam 1441 (premier mois de l’année hégirienne) correspondant au mois de septembre 2019 de l’année grégorienne», explique cette source.
La zakat a pour buts de purifier le croyant de son éventuelle attirance malsaine pour les biens, limiter l’avarice et la convoitise.
De même, elle favorise l’investissement des biens, car les investissements sont exemptés d’impôts. La zakat permet également aux plus pauvres de subvenir à leurs besoins, ce qui est un droit dans le cadre de la responsabilité collective prônée par l’islam.
La zakât est destinée notamment aux pauvres, aux indigents, à ceux qui le prélèvent, à ceux qui se convertissent à l’islam, à l’affranchissement des jougs, à ceux qui sont lourdement endettés, aux travailleurs dans le sentier d’Allah et aux voyageurs en détresse.
La zakat est obligatoire sur l’argent économisé et qui a été immobilisé un an durant après avoir atteint le seuil d’imposition.
Quant à l’argent qui a été épargné pendant moins d’un an, c’est-à -dire que la personne l’a dépensé avant ce délai, il n’y a pas de zakat à payer dans ce cas.
Créée en juillet 2010, la Fondation Zakat, Waqf et les œuvres de bienfaisance est une association ivoirienne à but non lucratif regroupant des personnes physiques et morales, ayant pour l’unique ambition de contribuer à travers une organisation efficiente de la zakat, à l’instauration d’une solidarité intracommunautaire pour renforcer la cohésion sociale et lutter contre la pauvreté en Côte d’Ivoire.
Elle est soutenue par l’ensemble des guides religieux de la communauté musulmane en Côte d’Ivoire.
Il s’agit entre autres du Conseil supérieurs des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM), du Conseil des imams sunnites en Côte d'Ivoire (CODIS), du Conseil supérieur islamique (CSI), de la Ligue islamique des prédicateurs de Côte d’Ivoire (LIPCI), de l’Association islamique des Tijanites (AITCI), de la Tariqa Tijanite de Côte d’Ivoire et de plusieurs structures spécialisées de la communauté musulmane.
En dépit de ces nombreux soutiens théoriques, cette Fondation présidée par El Hadj Lamine Bamba, peine à décoller.
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