Des enseignants de l'inspection de l'enseignement préscolaire et primaire Dabou 2 (IEP 2) réunis au sein d'un collectif dénommé, collectif des syndicats (MIDD, CERAPCI, SAEPCI, RICI, OSEPCI...) ont bruyamment manifesté, mardi, en milieu de matinée, pour, disent-ils, exprimer leur mécontentement à la suite de la suspension de leurs salaires fin mars.
Rassemblés dans l'enceinte de ladite inspection, ces enseignants y ont d'abord déposé une motion de protestation contre les agissements de l'inspecteur Sékou Ballo à qui il est reproché d'agir au mépris des règles élémentaires de courtoisie et de dialogue.
Leur porte-parole, Zeguile Jean-Marc, explique que les promesses fermes du premier ministre de ne pas mettre les sanctions en application n'ont pas trouvé un écho favorable auprès de leur inspecteur, qui contre attente, est le seul sur les cinq inspecteurs que compte la région à avoir transmis la liste de ses enseignants pour une suspension de solde.
Les manifestants se sont ensuite déportés à la direction régionale de l'Education nationale, de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle pour remettre une motion de protestation au secrétaire général, Antoine Yao, invitant la DRENET FP a remonter à la hiérarchie la mauvaise collaboration entre l'inspecteur et les enseignants.
Ce mouvement de protestation s'est achevé à la préfecture de Dabou, où les enseignants ont fait savoir à l'autorité préfectorale représentée par le secrétaire général, Yapi Claude Ogou que les initiatives prises par le préfet de région pour la reprise des cours se se sont soldées par une suspension collective des salaires de la seule IEP Dabou 2.
Ils sollicitent une audience auprès des responsables administratifs sus-évoqués pour approfondir les échanges.
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