Et pourtant le département de Tabou est une région très arrosée et ensoleillée. Ces conditions indispensables à la culture du palmier à huile, de l’hévéa et du cacao, en ont fait un centre de production vitale pour l’économie de ce pays. En effet, ces cultures couvrent plusieurs milliers d’hectares dans le département.
Quelle en est la raison ?
Les quatre (04) huileries et bientôt cinq (05) de cette zone ne peuvent plus tourner parce que les tanks des usines sont pleins et ne sont pas vidés depuis cinq (05) mois.
Pourquoi ? Parce que les camions-citernes qui viennent vider les tanks ne peuvent plus accéder à ces usines.
Pourquoi ? Parce que les axes routiers nationaux entre Tabou, Grabo, Djouroutou et Ménéké ,Iboké, Olodio sont totalement détruits et impraticables comme l’avait déjà si justement rapporté le site « KOACI.COM » en 2016.
Pourquoi ? Parce que les entretiens de ces axes ne sont pas faits régulièrement et professionnellement.
Conséquences de ce bloquage :
Les quatre usines sont à l’arrêt,
Les producteurs ne récoltent plus depuis cinq (05) mois,
Les échanges économiques sont suspendus (plus de carburant, plus de vivres ni de médicaments pour les populations locales, etc.)
La main-d’œuvre émigre vers d’autres centres économiques pour assurer sa survie, ce qui compromet l’avenir de la production de ces cultures dans la région.
Aujourd’hui en 2017, l’enclavement est total bien que les autorités administratives aient été saisies.
Désarroi et abandon sont les sentiments dominants chez les acteurs de ces filières et notamment les producteurs.
Source : fratmat.info
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