Dans une interview accordée au quotidien l’Expression, Zadi Gnagna, président de la plate-forme des fonctionnaires n’a pas été tendre avec les dirigeants ivoiriens. Parlant des crises (grèves) connues dernièrement, ce syndicaliste a accusé certains membres du gouvernement.
Abordant plusieurs sujets dont celui des nombreuses grèves en Côte d’Ivoire, Zadi Gnagna s’est voulu très clair. Le syndicaliste n’est pas allé du dos de la cuillère pour donner son avis concernant ce sujet brûlant en Côte d’Ivoire. Parlant donc des grèves sectorielles des agents de la santé et dans le secteur de l’éducation nationale, le président de la plate-forme des fonctionnaires, a souligné plusieurs problèmes à ce niveau dont celui de certains membres du gouvernent ivoirien.
Selon lui, le gouvernement a tardé à mettre en place le comité de suivi dont le rôle de régulation était, pourtant indéniable. « Certains membres du gouvernement ont manqué, dans leur secteur, de tact dans la gestion des crises en utilisant la trêve comme un chiffon rouge pour ne pas écouter leurs administrés», a-t-il dit au confrère.
Avant d’ajouter que les organisations signataires (les cinq centrales : Dignité, Fesaci, Ugtci, Humanisme et Unatrci) ainsi que les trois faîtières des fonctionnaires (Plateforme, Ifci et Cosyfop) n'ont pas suffisamment divulgué les engagements pris auprès de leurs syndicats affiliés et des fonctionnaires parce qu’elles n'en ont pas eu les moyens. « La Plateforme nationale l'a fait mais à un faible niveau, bloquée par le manque de moyens financiers", lit-on entre les lignes du quotidien ivoirien. Aussi, a-t-il affirmé que le droit de grève est un droit constitutionnel (article 17), les syndicats estiment que ce droit est inaliénable, qu'aucun accord ne peut le mettre entre parenthèses.
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